Alors que le "je" fait place au "nous", chacun semble plongé en lui-même.
Peu à peu, nous prenons la mesure de l'infini qui nous entoure. De notre vulnérabilité.
Nous sommes seuls.
Plus de retour possible, plus de portable, plus d'internet, plus rien de ce qui, aujourd'hui, régit notre quotidien et nous rassure n'existe ici.
Les terres australes seraient comme la promesse d'un temps qui n'est plus.
Et le voyage, une nostalgie.