Ses lèvres exquises purent donc enfin effleurer les miennes. Durant quelques secondes, dans le parfum subtil du maquis embaumant les effluves de myrte, nos bouches se parlèrent une langue sans mot. Le mois d'avril nous enveloppait de sa douce chaleur tout comme mes caresses le feraient sur le corps de Saviano tout à l'heure, j'en étais déjà persuadée.