N'oublie jamais qu'en milieu tsigane, toute généralisation est impossible.
A la fin de la guerre, le procès de Nuremberg juge les nazis et leurs crimes. Mais les Tsiganes n’y sont même pas mentionnés ! Souvent, eux-mêmes ne parlent pas de cette horrible période. Peut-être pour faciliter l'oubli ? Pourtant, aujourd'hui, à travers des chansons, et aussi des actions politiques, les gens commencent à se souvenir....
Dans les pays d'Orient d'où ils viennent, les gens ont le droit de marauder s'ils ont faim. Mais ce n'est pas la même chose en France : les paysans, qui n'aiment pas cette habitude, leur font la guerre. La mauvaise réputation des Tsiganes est aussi très pratique pour les voleurs du coin, qui en profitent pour les faire accuser à leur place.
Les militants de l'Internationale Rrom font tout pour conserver la mémoire et la culture des Tsiganes. Comme dans toutes les sociétés orales, le savoir est réparti entre tous, et beaucoup d'informations se perdent au fil du temps.