Alphonse est venu tous les jours, et la dernière semaine plusieurs fois par jour, surveiller ses repères.
Apparus peu à peu dans le paysage intérieur de la Caspienne, des anses de plus en plus nombreuses, des bandes de terre émergentes, d’abord îles ou presqu’îles puis plages, des langues mouillées, des vasières s’épaississant, des dénivelés découverts : tout ce que cache l’eau et qu’il connaît par cœur, retrouvé chaque année.