Vérifiant que Sylvie et ses amies, absorbées par leur conversation, ne l'observaient pas, il retourna le volume d'un geste discret. "Combien de pages, ce pavé ? Huit cent pages ! Quelle horreur ! Quand je pense qu'on abat des arbres pour ça, imprimer les immondices de M. Chris Black...Il doit vendre des millions de volumes dans le monde entier, ce salaud... A cause de lui on détruit une forêt de trois cents ans à chaque best-seller, vlan, on coupe, la sève coule !
Voici pourquoi on bousille la planète, on supprime les poumons du globe, ses réserves d'oxygène, ses écosystèmes, pour que de grosses femmes lisent ces gros livres qui valent zéro ! Ca me dégoûte... p.74