Quels que soient les milieux sociaux, les situations professionnelles, les origines, il n’y avait qu’une chose qui les intéressait, tous : les meurtres. Le reste, qu’il s’agisse de trafics de drogue ou de voitures volées, de braquages ou d’escroqueries, ils n’en avaient absolument rien à faire. La société avait beau changer, les préoccupations évoluer, les siècles se succéder, seul le sang mettait le public en émoi. À croire que la vie ne leur donnait pas assez d’émotion, que chacun avait besoin d’une bonne dose de drame pour affronter l’écoulement du temps.