En effet, un individu intellectuellement limité ne peut être véritablement tenu pour responsable de sa connardise. Une personne en pleine possession de ses capacités intellectuelles se comportant comme un connard par négligence ou distraction peut en revanche légitimement être jugé coupable de connardise : il aurait dû se donner la peine de réfléchir. Dans ce cas, il y a une forme de complaisance ou de paresse dans son comportement. Il en va de même pour le connard pris de boisson (l’alcool est un puissant enconnardisateur) : il n’était pas obligé de boire.