AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Eric La Blanche (51)


LE PLASTIQUE C'EST FANTAS... TROPHIQUE.
Lors des 65 dernières années, la production de plastique est passée de 2 millions de tonnes en 1950 à 380 millions en 2015.
Soit 8,3 milliards de tonnes produites au total entre 1950 et 2015, d'un matériau vraisemblablement toxique. Et ça risque encore de tripler d'ici à 2050. (...)
Seuls 9 % des déchets [ de plastique ] sont recyclés. La possibilité de recyclage est un leurre conçu par l'industrie du plastique pour verdir son image. (...)
Quand les déchets de plastique ne sont pas jetés directement à la mer, entre 9.5 et 13 millions de tonnes finissent quand même chaque année dans les océans, charriées par les eaux de pluie et les rivières.
Soit l'équivalent d'un camion poubelle toutes les minutes ! (...)
Quand on pense aux déchets de plastique, on imagine toujours des sacs qui volent au vent ou des bouteilles vides qui flottent au gré des courants avec des emballages divers et variés.
Pourtant, une grande partie de ces déchets est invisible à l'oeil nu, car constituée de fines particules : des microplastiques.
[Ils] sont issus de la désagrégation de déchets plus gros (on dit qu'ils sont secondaires). (...)
Les deux tiers de ces microparticules viennent d'une source complètement méconnue : l'usure des pneus sur les routes... et des fibres issues du lavage de vêtements synthétiques !
C'est comme si chaque humain jetait un sac en plastique à la mer... chaque semaine. Si rien n'est fait, en 2050, les océans contiendront plus de plastique que de poissons !
(p. 116 à 118)
Commenter  J’apprécie          132
Si on analyse le contenu sexuel de la télé (et notamment les clips), le message général véhiculé, c'est :
1 - tout le monde couche avec des inconnus ;
2 - les adultes n'utilisent pas de contraceptifs ;
3 - ils ne planifient pas leurs relations sexuelles ;
4 - les gens mariés sont souvent infidèles ;
5 - le sexe est un sport récréatif...
6 - et on ne vous parle même pas des stéréotypes de genre.
(p. 142)
Commenter  J’apprécie          132
Et des douleurs, p'tit, je te dis pas : intolérable. Quand ça débarque, c'est Omaha Beach !
Commenter  J’apprécie          112
L'année dernière en France, environ 600 000 personnes sont mortes (Insee) - paix à leur âme.
Seules l'inhumation et la crémation y sont autorisées et, dans les deux cas, un cercueil est obligatoire.
• L'INHUMATION, ÇA POLLUE !
Les cercueils sont souvent très polluants
> a parcouru des milliers de kilomètres
> poignées non biodégradables
> peintures et vernis au polyuréthane.
Le granit des pierres tombales vient généralement de très loin (Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil).
Nos dépouilles mortelles contiennent des tas de saloperies
> amalgames dentaires (mercure, plomb)
> prothèses
> 8 à 10 litres de produits formolés pour la 'présentation' du corps (... pratique interdite presque partout ailleurs en Europe).
Tout cela finit un jour dans la terre ou dans les nappes phréatiques, mais pas tout de suite... puisque, depuis quelques années, les corps ne se décomposent plus comme avant.
Contrairement à la légende urbaine qui incrimine les conservateurs présents dans nos aliments, cette non-décomposition serait peut-être due aux pesticides qui perturbent les bactéries du sol.

[ ... à suivre avec la crémation, qui pollue aussi ]

(p. 100-101)
Commenter  J’apprécie          114
En 1975, les penseurs écologistes Ivan Illich et Jean-Pierre Dupuy ont une idée rigolote : ils inventent le concept de 'vitesse généralisée'. Au temps du voyage, ils ajoutent le temps passé à travailler pour le payer.
• La voiture de Simone coûte 1 euro/km.
• Pour aller voir sa mère, Simone fait 100 km en 1 h, qui lui coûtent 100 €.
• Pour gagner 100 €, Simone travaille 8 h, à 12.5 euro/h.
• Conclusion : il lui a fallu 9 h pour faire 100 km. Soit 11 km/h.
Tout ça pour vous dire que votre voiture ne vous fait peut-être pas gagner autant de temps que vous le croyez... surtout si vous la prenez pour aller gagner de quoi la payer !
(p. 158)
Commenter  J’apprécie          110
En 1899, il [Thorstein Veblen] étudie le gaspillage de temps et d'argent dans la très haute bourgeoisie aux Etats-Unis.
Conclusion : la consommation des riches a une fonction ostentatoire (attire l'attention) et statutaire (indique le statut social).
Elle entretient [donc] la rivalité entre eux et les pousse à consommer toujours plus.
Ce que Veblen ne savait pas, c'est que la consommation et la rivalité ostentatoires allaient bientôt gagner toutes les couches de la société.
(p. 60)
Commenter  J’apprécie          102
MANGEONS DU LAID.
-----
Pour produire du lait, une vache doit avoir donné naissance à un veau.
[ parodie d'une pub pour un lait : ]
- Papa, c'est quoi cette bouteille de lait ?
- C'est le lait d'un bébé veau, arraché à sa mère à sa naissance... mis dans un box, nourri avec un aliment artificiel (le lait est réservé à la consommation humaine), volontairement anémié pour que sa chair reste blanche, puis abattu au bout de cinq à six mois (en filière courte).
-----
Si c'est une femelle, elle est inséminée, parfois dès l'âge de 15 mois, pour rejoindre sa maman et produire à la chaîne du lait et des veaux. Les traites ne s'interrompent que le 9e et dernier mois de gestation.
Sélectionnées génétiquement pour produire en moyenne 7 000 litres par an, inséminées à la chaîne, les vaches laitières souffrent souvent d'infection des mamelles et sont traitées aux antibiotiques (qui passent dans le lait, avec le pus). Miam !
Puis, au bout de 5 ans, épuisées (et malgré une espérance de vie 'naturelle' supérieure à 20 ans), elles partent à l'abattoir.
Au moins 40% de la viande dite 'de boeuf' provient, en fait, de vaches laitières 'réformées'.
(p. 90)
Commenter  J’apprécie          93
■ OPÉRATION NEPTUNE
► Southwick House, Hampshire, quartier général des forces alliées en Angleterre, 5 juin 1944
- Les experts-météo prévoient une amélioration pour demain.
- Mais surtout, nos espions à Berlin viennent de nous informer d'une chose importante... Hitler vient d'entrer en syndrome prémenstruel. Or, quand le Fuhrer a ses deuches, il est d'humeur... heu... massacrante, si j'ose dire. Il boude, jette des choses par terre et n'écoute personne. Messieurs, il faut en profiter. Gentlemen, le débarquement aura lieu demain.
► Côte normande, 6 juin 1944
- T'es tout pâle, t'as tes ramiaous ?
- Nan. J'ai le mal de mer, connard.
[ un SS, appel d'un Blockhaus ] - Schnell ! Passez-moi l'état-major du Führer !
[ des alliés sur la plage ]
- T'es tout pâle, t'as tes ramiaous ?
- Non. J'ai la trouille, connard.
► Berchtesgaden, Alpes bavaroises. Nid d'aigle, état-major du Führer.
- Hallo ? Gue ze paze-d-il ?
- Les Anglais débarquent ! Les Anglais débarquent !
- Galmez-fous, mon fieux, brenez bludo uneu bouillodeu chaudeu...
- Mais... Mais... Il faut prévenir le Führer !
- Hors de quezdion ! Les Anglais sont en train de débarquer chez lui aussi !
- Was ?! Dans les Alpes bavaroises ?!
- Ja ! Comme tous les mois !... Ha, le con ! [ clac, il raccroche le téléphone en riant ]
Commenter  J’apprécie          70
Déclaration des droits de l'Homme .
Article 2: chacun a droit à la protection périodique et à la dignité menstruelle.
C'est une bombe : si on touche à ce truc, demain c'est la révolution.
Commenter  J’apprécie          61
Transportées par avion, les fleurs ont un drôle de parfum de...dioxyde de carbone.
mais le pire, c'est que les quelques fleurs produites aux Pays-Bas en hiver ont une empreinte carbone quatre fois supérieure à celles venues par avion, car elles poussent dans des serres chauffées aux énergies fossiles.
Commenter  J’apprécie          50
Il se croit tout permis, multiplie les nuisances, épuise la patience de chacun et pourrit la vie de tous. Il est partout : au travail, dans la rue, sur les routes, dans les transports, les magasins, à la tête de certains États et jusqu’au cœur de nos familles. Il frappe sans prévenir et laisse ses victimes – le plus souvent des femmes, qu’il vise en priorité – humiliées, atterrées, indignées, excédées. À la fin, si l’on additionne l’ensemble de ses incivilités, il coûte des milliards en nettoyage, heures perdues, retards, fatigue, burn-out, calmants, frais de justice… Et pourtant, personne ne le met en cause.
Commenter  J’apprécie          40
Or, sommes-nous seulement capables de nous indigner ? Ou sommes-nous devenus un vaste troupeau de consommateurs résignés, émoussés par la société de consommation et incapables de ressentir ce que la dignité exige ?
Commenter  J’apprécie          30
Écrire le mot connard en gros sur la couverture d’un livre comme celui-ci, c’est amusant et ça ressemble à un coup de com’. L’auteur tient donc à préciser qu’il aurait préféré utiliser un terme moins vulgaire, plus académique comme butor, discourtois, égoïste, gougnafier, goujat, incivil, inconvenant, incorrect, indélicat, insolent, irrespectueux, irrévérencieux, malappris, mal élevé, malotru, malpoli, malséant, mufle, narcissique, offensant, sans-gêne… mais aucun ne convenait.
Commenter  J’apprécie          30
Parce qu'à force de vider les océans, on va finir à sec.
Commenter  J’apprécie          30
En effet, un individu intellectuellement limité ne peut être véritablement tenu pour responsable de sa connardise. Une personne en pleine possession de ses capacités intellectuelles se comportant comme un connard par négligence ou distraction peut en revanche légitimement être jugé coupable de connardise : il aurait dû se donner la peine de réfléchir. Dans ce cas, il y a une forme de complaisance ou de paresse dans son comportement. Il en va de même pour le connard pris de boisson (l’alcool est un puissant enconnardisateur) : il n’était pas obligé de boire.
Commenter  J’apprécie          20
Ainsi, à longueur de films, de téloche et de pubs, depuis des décennies, notre monde est décrit comme un monde de progrès perpétuel, de consommation, de capitalisme heureux et de croissance infinie, un monde parfaitement normal, une affaire qui roule, malgré de petites crisounettes par-ci par-là.
Commenter  J’apprécie          10
« Chez moi, c’est du maousse. Des litrons d’hémoglobine tous les 28. Et niveau protection, c’est simple : y a pas ma taille. Les ‘flux abondants’, pour moi, ça taille fillette. » (p. 3)
Commenter  J’apprécie          10
« Tout le monde sait que Superman a des super-règles ! Pourquoi il aurait un slip rouge, sinon ? » (p. 26)
Commenter  J’apprécie          10
« Les menstruations deviendraient une manifestation de virilité enviable et dont on peut se vanter. Mais surtout, elles serviraient de justification au pouvoir des hommes. » (p. 2)
Commenter  J’apprécie          10
Il peut jouer les candides, mimer la surprise, trouver un moyen de botter en touche ou faire preuve de mauvaise foi. Il peut même faire semblant de s’excuser pour avoir la paix. Il peut aussi avouer franchement qu’il « s’en bat les couilles », mais ça, c’est uniquement si le mécontent est moins costaud que lui.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Eric La Blanche (225)Voir plus


{* *} .._..