Le journal est aussi une sorte de machine qui fabrique quotidiennement quantité de pensées nouvelles, beaucoup plus que ce qui peut émerger dans une seule tête. Mais la plupart de ces pensées sont faibles et ternes, elles remplissent bien notre tête de beaucoup de provisions, mais ne la rendent pas plus forte. Nous pourrions tout aussi bien remplis notre tête de sable. Le Papalagui bourre sa tête de nourriture inutile des papiers. Avant d'avoir pu rejeter une bouchée, il en reprend déjà une nouvelle.