Vous l'avourai-je, dear duchess (mais combien d'aveux vous fais-je dans cette correspondance qui m'est si chère !), les propos du duc de Broglie sont restés avec moi ce soir-là quand je me suis retrouvée seule. Toute ma vie, toute ma vie politique, si j'ose adjoindre à ma négligeable destinée ce grave adjectif, m'est apparue comme si je ne l'avais jamais regardée. Et si, prisonnière desr^ves d'un autre temps, j'étais tout simplement passée à côté de mon époque, une époque au contraire parfaitement comprise et dominée par Lui.