Si les bibliothèques étaient en plein air, dans les prés, et que les lecteurs se dispersaient dans la campagne, au milieu des pâturages, s’ils étaient debout dans l’eau courante et se rafraîchissaient la tête, ce serait beaucoup plus sain et le personnel professerait une philosophie plus optimiste. S’il y avait aussi une petite brise perpétuelle, légère, qui tourne les pages, balaie les pellicules et les cheveux tombés, ce serait une sorte de paradis terrestre, un éternel mois d’avril.