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Critiques de Ernest Andolly (1)
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Un drame au Labrador

Ce phénomène courant dans la première moitié du XXe siècle, voire plus tard peut-être, on ne sait jamais, était la réédition d’un roman, réécrit, amélioré, revu et corrigé, éventuellement, sous un titre et un pseudonyme différents est difficilement traçable et décelable.



Il suffit parfois d’un peu de chance, de curiosité, d’un hasard heureux pour trouver deux romans identiques publiés chez deux éditeurs, sous des titres et des pseudonymes d’auteurs différents.



Ainsi ce Drame au Labrador dont dès la première page il me semblait déjà avoir lu un roman similaire. Et bingo, la notion de Maison du Caribou, le nom d’un bar à Fort Hamilton, provoqua le déclic en mon esprit enfiévré. N’ayons pas peur de la grandiloquence, style propre à bon nombre d’écrivains à cette époque.



Or donc, cette Maison du Caribou déclencha en moi la réminiscence d’un roman de Max-André Dazergues, lu il y a à peine cinq mois, titré L’homme du Grand Nord et signé André Mad, paru en 1947 dans la collection Globe-trotter aux éditions du Puits-Pelu devenue par la suite éditions Jacquier.



Un drame au Labrador n’est donc pas un roman recyclé mais recyclable, et peut-être y en a-t-il eu d’autres dans la production foisonnante de Max-André Dazergues, André Compère de son véritable patronyme. Et des Compères il en a eu : André Mad, André Star, André Madandre, Paul Madandre, voire quelques autres.







Il faut de la chance, la provoquer aussi parfois, pour dénicher ces recyclages dont l’importance n’intéresse personne sauf les amateurs des rayons populaires, les traqueurs de pseudonymes, de textes oubliés, les rats de bibliothèques.



Juste un petit plaisir personnel !
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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