Casse-Noisette était très pâle ; mais il lui fit un sourire mélancolique et si aimant, que Marie en
fut touchée jusqu’au fond du cœur.
– Ah ! Casse-Noisette, dit-elle très bas, ne sois pas fâché contre mon frère Fritz, qui t’a fait tant
de mal ; il n’avait pas de mauvaises intentions. Seulement il est devenu un peu brutal en vivant
avec les rudes soldats ; mais c’est un très bon enfant, je t’assure. Moi je te soignerai bien tendrement jusqu’à ce que tu sois devenu gai et bien portant.