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Citation de Polomarco


Une fois encore, pendant que de chaque côté du train défilaient les forêts dans la brume et la rosée, il vit surgir puis disparaître les visages sans voix qui avaient trouvé une paix meilleure que celle qui attendait les vivants. Une longue file, visage contre visage, chez eux dans la brume et retournant s'y enfoncer sans bruit. Les uns toujours éclairés, comme celui de son père, d'autres soucieux comme celui de Jumbo, d'autres souriants comme celui du lieutenant, et d'autres avec l'ironie à peine voilée des grands soldats, comme celui du caporal. Et à côté d'eux tous les autres, à peine connus, de simples voisins dans le rang sur la grande aire où la mort jetait les dernières gerbes.
Et pourtant la vie serait plus forte que la mort (pages 563-564).
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