Ils les appellent des réfugiés. Pour moi, ce sont des voyageurs d'infortune qui en ont eu trop à la fois. Ils tentent de s'en débarrasser avec le voyage. L'infortune est une gale à gratter. Nombre d'entre eux ne parviennent pas à s'en défaire, elle pèse lourd sur leur dos, elle les écrase.