« Peu importe ce qu’il deviendra en grandissant, c’est une faute que de laisser mourir un enfant », affirme Kate, faisant preuve d’une exigence morale où rien n’est jamais condamné par anticipation, tel un écho au Minority Report de Spielberg.
Lost est habitée par la conviction que l’humanité a droit au libre arbitre, à l’amour et à la rédemption : des valeurs positives que rien ne peut venir balayer. À l’heure du bilan, il apparaît qu’il n’y a jamais eu de méchants dans la série, mais uniquement des êtres imparfaits tentant de faire au mieux avec les cartes qui leur ont été distribuées. À partir de la saison 4, Lost deviendra d’ailleurs la série des fondus au blanc, choix chromatique symbolisant comment chaque étape majeure franchie rapproche d’un dénouement positif.