Je nage dans « la nuit »…
Je nage dans « la nuit », le plus grand des océans.
J’entends les sirènes, vois glisser les canards à la surface de l’eau ;
réflexions profondes. L’eau suit les canards sans jamais s’arrêter.
Ce sont les cœurs qui s’arrêtent, pas les flots, pas les rivières.
Les sons font taire le langage ordinaire, l’endorment. La musique
est la vibration du temps lui-même en une poussée ininterrompue,
ma modulation de la pensée, la face cachée de la lune, rendant le
temps inévitable.
(...)