Etienne Branquart

Il n'est pas rare que les actions menées pour détruire les populations de certains organismes envahissants se soldent à terme par une augmentation plutôt que par une réduction de leur abondance.

Les espèces envahissantes dérangent. Leur prolifération s'accompagne de multiples nuisances.En voici quelques exemples. Les tapis denses formés par les plantes aquatiques envahissantes étouffent les plans d'eau et constituent une gêne importante pour la pêche et les sports nautiques. Les pullulations de méduses aurélies bouchent les canalisations des circuits de refroidissement des centrales électriques et déséquilibrent les chaînes alimentaires. Le développement éxubérant de l'ambroisie dans les champs de tournesol cause de sévères allergies respiratoires. Quant aux écrevisses de Louisiane, elles endommagent les digues des étangs en creusant leur réseau de galeries. La liste des nuisqances provoquées par toutes ces espèces est pratiquement sans fin...