Soudain, le buste de Fédor Carmaut retrouva sa position initiale, dans le haut du clavier. De nouveau, ses mains gracieuses effectuèrent leur ronde incessante, répétant leur motif rassurant. Peu à peu, l’angoisse impromptue se dissipait. L’homme avait la sensation de reculer, de s’éloigner d’un gouffre de mélancolie dans lequel il s’était apprêté à jeter sa volonté, sa santé mentale…sa vie. Le soulagement le disputait au dépit.