… Avant de terminer, je devais introduire ici une autre composante dans ce tableau, une composante réellement fort importante, sans doute la plus importante de toutes, qui constituerait le Quatrièmement : la façon dont Dieu récupère la souffrance des hommes, surtout des innocents, crucifiés à l'instar du Christ innocent ; cette souffrance n'est donc aucunement gaspillée. (Donc ces morts ne sont pas morts inutilement : te rends-tu compte à quel point cela est important ?)
Mais cette lettre est déjà bien trop longue.
Je développerai ces idées dans le roman auquel, comme tu le sais, je travaille de toutes mes forces depuis un certain temps. Il aura probablement pour titre " Les Chevaux de l'Apocalypse ". (À ce propos : est-ce que je me trompe ou bien est-ce que saint Jean, alors qu'il connaissait ses visions apocalyptiques, a ressenti, lui aussi, des impressions analogues aux nôtres, à cette époque-là ? J'ai l'impression que dans ses paroles, il en reste une trace évidente… Ou bien tu n'es pas d'accord ?)
Bien amicalement.
Eugenio, (le 30 octobre 1973).
Note 2 du chapitre XXX, p. 439 : " Une lettre à mon ami Giorgio Bruno Baresi "