Bieub est une élève de CM1 qui vit avec sa mère en Corée du Sud.
Son signe particulier : c'est une dévoreuse des livres d'Astrid Lindgren.
Le déclic : elle l'a eu quand elle a découvert que le film "Fifi Brindacier" qui l'avait fait tant rire était en fait un livre.
C'est un peu une Matilda version sud-coréenne avec une grande admiration pour une auteure suédoise : les livres font voyager et unissent les êtres même sans rencontre physique ! On ne cesse de le répéter ! Cette petite fille en tout cas l'a bien compris, au point que cette fascination inquiète même sa mère et son institutrice.
C'est de manière tout à fait fortuite que j'ai découvert ce petit roman jeunesse : en flânant dans les allées de la médiathèque ! et vraiment je ne regrette pas d'avoir poussé ma curiosité jusqu'au bureau d'emprunt.
Ce petit livre est un véritable éloge de la lecture, l'histoire montre aussi bien le réconfort qu'elle apporte que la façon dont elle permet de développer l'imagination et la compassion chez la jeune protagoniste. Et dans la vie de la petite Bieub, on comprend vite que dans un quotidien pas toujours évident à gérer (contexte familial, les camarades d'écoles,...) les livres offrent un espace sécurisant.
C'est un roman qui cible les élèves de fin de primaire, mais j'y ai pris plaisir aussi ! C'est plein d'humour et de tendresse. Une histoire vraiment touchante qui mériterait d'avoir bien plus de lecteurs.
Challenge Globe-trotteurs 2019
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Yongouk est un jeune garçon particulièrement attaché à son papi. De son point de vue, sa vie se compose d'un père étrangement sévère, d'une maman effacée mais aimante, d'une soeur distante et surtout d'un papi rassurant. Yougouk soigne son papi notamment cette nuit particulière où ce dernier semble plus fragile et dit se sentir mourir. Malgré l'appel au secours du jeune garçon auprès des différents membres de la famille, papi décède. le jeune garçon va donc être confronté pour la première fois à la perte d'un être cher et à ses conséquences
Ce roman est très tendre et l'écriture restitue parfaitement le point de vue naïf de ce jeune garçon perdu dans ces événements tragiques. de sont point de vue, la perte de son grand-père, les cérémonies funèbres et le comportement des adultes sont incompréhensibles. J'ai particulièrement apprécie la description pleine de tendresse des relations entre petit fils et grand père: ses deux êtres peu pris en compte par l'environnement familial se soutiennent et prennent soin l'un de l'autre. Sa personnalité sensible et douce rassure le petit garçon, qui semble un peu isolé au sein de la maisonnée de par sa personnalité et parce qu'il ne répond pas aux exigences du père. Pudiquement, la vieillesse est évoquée dans sa globalité: regard de la société et des membres de la famille, perte d'autonomie... Papi, ignoré et à peine toléré par les membres de sa famille, cherche à tout prix à garder sa dignité malgré la perte de son autonomie comme le montre la boite à culotte. de plus, l'auteur évoque avec subtilité toute la complexité des obsèques qui peuvent être d'une grande violence pour un enfant sensible mais surtout sont le révélateur de la véritable personnalité des différents membres de la famille. L'écriture est fluide, très juste et pleine de sensibilité. Ce roman est désigné jeunesse mais il peut être lu par les adultes car il évoque des thèmes très actuels.
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Ce livre m'a beaucoup émue, j'ai adoré le genre d'écriture de l'auteur et je l'ai relu des centaines de fois.
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C'est l'histoire d'une rencontre, d'un coup d'amour, entre Yo Bieub, petite coréenne de 12 ans et Astrid Lindgren, auteure suédoise des histoires de Fifi Brindacier.
Le quotidien de Bieub est bien simple : elle va à l'école, y retrouve ses amis, rentre chez elle, dîne avec sa maman, qui, après le repas, regarde un de ses innombrables films, dont celui de Fifi Brindacier. C'est là que la magie opère, lorsque Bieub découvre que ce film est en fait basé sur un livre.
D'une douceur enfantine,YOO Eun-sil évoque les aspirations et les incompréhensions d'une petite fille face à la vie adulte, mais aussi les plaisirs simples, comme patauger dans l'eau en bottes et ciré, ou alors découvrir un/e auteur/e qui nous passionne, et cela à tout âge.
Innocente, Bieub s'échappe de sa vie parfois terne, à travers les aventures de Fifi, son modèle, si seule, mais si courageuse et intrépide. Par le biais d'un échange épistolaire à sens unique, Bieub raconte à Mme Lindgren ses craintes, ses questions, ses rêves. La lecture devient un refuge, l'espoir d'une vie meilleure dans une vie pas toujours très simple pour une petite fille.
Découvert par hasard sur Babelio, ce livre d'une simplicité et d'une écriture très humble m'a ravie ! Véritable éloge de la lecture, "Si j'étais Fifi Brindacier" est un petit trésor d’humour et de vie qui mérite être lu !
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« Papa pense que je suis un bon à rien. Parfois il me traite aussi d’“espèce d’imbécile”. […] Papi n’est pas d’accord avec Papa. Il trouve que je suis un bon garçon. » Le jeune Yongouk partage sa chambre avec son grand-père, et cela ne le gêne pas du tout, bien au contraire, même si le vieil homme ronfle et grince des dents en dormant. Yongouk est le seul, dans sa famille, à n’être pas dégoûté par les taches de vieillesse qui envahissent le visage tout ridé de Papi. Yongouk aime ces taches, il aime son Papi, et voudrait n’être jamais séparé de lui. Mais Papi est très âgé, et malade ; sentant la mort venir, il confie à son petit-fils sa « boîte à secrets », qui servira à organiser « le dernier événement »…
L'avis de Zoé, 14 ans : J'ai aimé ce livre, car il m'a fait découvrir certaines traditions coréennes. L'auteur a vraiment réussi à se plonger dans la peau de Yongouk et dans ses émotions d'enfant. Une fois qu’on a commencé ce livre, il est impossible de le lâcher !
L'avis de la rédaction : Un très, très beau roman, sensible, fort, poétique. Le “dernier événement” qu'est la mort de Papi et sa cérémonie d’enterrement permettent de voir les cœurs à nu : certains sont sincères, d'autres hypocrites ou calculateurs. Cela fait réfléchir...
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C'est l'histoire d'une rencontre. Et même si elle est épistolaire et unilatérale, cette rencontre a marqué profondément l'héroïne de ce petit roman. Yi Bieub est une petite fille rêveuse qui s'évade dans l'imaginaire de l'auteur suédoise Astrid Lindgren qui devient son amie "imaginaire". Et ses personnages, des compagnons du quotidien. Et puis il y a Mlle Je-vois, la jeune bouquiniste intuitive et toujours de bon conseil. La maman de Yi Bieub bien sûr et aussi Ji-hye la meilleure amie de son âge.
Entre les extraits des livres de Mme Lindgren et les lettres que rédigent Bieub, le lecteur est doucement pris dans cette histoire drôle, tendre et terriblement émouvante d'une petite fille passionnée qui grandit. Une vraie découverte qui donne envie de se plonger dans les trésors dénichés par Mlle Je-vois et de donner le goût de la lecture autour de soi.
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je trouve ce livre très réussi!!!!!!!
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super livre très emouvent et bouleversant
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