Ma tante reprenait son trémoussefesses vers la maison quand Fier-à-bras lui fonça dessus.
Ce coq avait un caractère affreux. Tante Octavia poussa un cri, affreux lui aussi. Puis elle lui envoya un coup de pied à lui rentrer les dents au fond de la gorge. S’il en avait eu. Des dents. Ma tante avait comme ça l’air trémoussemachin, mais il ne fallait pas la chercher. Fier-à-bras en ravala son cocorico. Qu’est-ce qu’il avait, aussi, à toujours s’imaginer que les visiteurs caressaient l’infâme projet de lui draguer ses poules ?
Ma mère parut à la porte, et Tante Octavia s’écria de sa voix imitation joyeux rossignol :
— Séléna, regarde ce que j’ai rapporté pour ton petit Celtillus!