Alors, pour la première fois, je pris conscience de l'ampleur du désastre. Les chats noirs avaient tous été exterminés. Y compris Ébène, mon adorée. J'étais seul. Absolument seul dans un monde cauchemardesque. Impitoyable, inconcevable. Sans ami, sans compagne, sans le moindre espoir. Maintenant, mon tour était venu. Ma propre fin approchait. Inéluctablement. Implacablement. Je n'avais plus ni la volonté ni la force de résister. Et plus un brin de courage. Il fallait bien l'admettre : nos persécuteurs avaient atteint leur but...