Je ne vis rien, mais l’ai cru vivre
extrait 3
Le temps vu devient indicible – les eaux montent – visage inondé d’orages –
table blanche mouillée de pluie feuilles mortes au bord des eaux plus un
souffle ne corrompt le miroir assombri sous les arbres
qui dégouttent et bruissent d’oiseaux piqueurs
c’est la fin du jour
le monde filant sa lenteur dispersée, à peine on se retourne
l’ombre des arbres a tout bu