Citation de levri
— C’est simplement que je ne t’imaginais pas comme ça.
— Comme quoi ?
— J’en sais rien, comme le mec qui passe ses soirées à draguer et à finir par baiser dans des chiottes crades.
Dieu savait qu’il s’y connaissait dans ce domaine. Rien que depuis son installation à Denver, il avait vécu cette situation plusieurs fois, sauf que la majorité des types qu’il avait sautés n’étaient pas humains. Pas plus tard que la semaine dernière, il avait découvert un nouveau bar. Ainsi qu’un nouveau camarade de jeu. Sebastian avait un cul d’enfer et une bouche à pipe dissimulant des crocs saillants. Le vampire lui avait laissé un sacré souvenir, et Jared savait qu’il ne tarderait pas à le retrouver pour une autre soirée débridée. Sa conscience avait beau lui cracher son dégoût, son corps qui demandait de la violence, son esprit qui hurlait qu’on le laisse sombrer, prenaient toujours le dessus.
— Tu as raison. Je ne suis pas comme ça. Le sexe pour le sexe ne m’intéresse pas vraiment. J’aime flirter, c’est vrai, parce que c’est marrant, mais ça va rarement plus loin.
Jared continua de manger pour éviter de répondre. Parce que qu’aurait-il pu dire ? Moi aussi, j’étais comme toi avant ? Moi non plus, je ne me serais jamais abaissé à du sexe sans saveur ? Moi non plus, je ne me serais pas laissé consumer par de la baise brutale et malsaine ? Violente et douloureuse ? Putain, il n’était plus qu’une loque, ridicule et pathétique.
(Page 90)
— Comme quoi ?
— J’en sais rien, comme le mec qui passe ses soirées à draguer et à finir par baiser dans des chiottes crades.
Dieu savait qu’il s’y connaissait dans ce domaine. Rien que depuis son installation à Denver, il avait vécu cette situation plusieurs fois, sauf que la majorité des types qu’il avait sautés n’étaient pas humains. Pas plus tard que la semaine dernière, il avait découvert un nouveau bar. Ainsi qu’un nouveau camarade de jeu. Sebastian avait un cul d’enfer et une bouche à pipe dissimulant des crocs saillants. Le vampire lui avait laissé un sacré souvenir, et Jared savait qu’il ne tarderait pas à le retrouver pour une autre soirée débridée. Sa conscience avait beau lui cracher son dégoût, son corps qui demandait de la violence, son esprit qui hurlait qu’on le laisse sombrer, prenaient toujours le dessus.
— Tu as raison. Je ne suis pas comme ça. Le sexe pour le sexe ne m’intéresse pas vraiment. J’aime flirter, c’est vrai, parce que c’est marrant, mais ça va rarement plus loin.
Jared continua de manger pour éviter de répondre. Parce que qu’aurait-il pu dire ? Moi aussi, j’étais comme toi avant ? Moi non plus, je ne me serais jamais abaissé à du sexe sans saveur ? Moi non plus, je ne me serais pas laissé consumer par de la baise brutale et malsaine ? Violente et douloureuse ? Putain, il n’était plus qu’une loque, ridicule et pathétique.
(Page 90)