La puissance de l’information à la portée de tous, la possibilité de filmer, de photographier n’importe qui n’importe quand, n’importe où, pour tout et n’importe quoi, ont rendu l’individu encore plus individualiste, accro au sensationnel, à la recherche permanente du scoop, en lui faisant oublier son devoir civique. Aujourd’hui, on ne vient plus en aide à la victime agressée dans la rue, on filme l’agression, pour dénoncer avec les images, en espérant voir son nom apparaître sur un écran.