ENTRE-DEUX…
[...] Un mouvement invisible frise l’eau,
suggère une lueur changeante,
algue, poisson, reflet…
Mais il n’y a pas de rives, ni de barque
entre les rives, ou bien déjà
l’on n’y voit plus, il reste l’eau
et au-dessus de l’eau une ombre semble s’ouvrir,
presque s’épanouir, et relier
quelque chose qu’on ne voit pas :
une ombre, ou une trace...
Traduit de l’italien par Béatrice de Jurquet et Philippe Jaccottet.