L'une des maladies de la presse est connue : il faut équilibrer un point de vue par un autre. On n'a pas le droit d'écrire simplement que les CFC détruisent la couche d'ozone. Il faut impérativement écouter ceux qui prétendent qu'il s'agit d'une baliverne, car c'est à ce prix qu'on informe bien. Ce qui, selon la formule attribuée au cinéaste Jean-Luc Godart, revient à cela : "L'objectivité, c'est cinq minutes pour Hitler, cinq minutes pour les Juifs."