Voilà une aventure simple dont l’originalité repose particulièrement sur l’univers Steampunk déployé, les formes sexy des héroïnes et l’humour décalé.
La couverture :
La couverture est belle, rigide, lisse et à dominante blanche. Très agréable !
Elle met bien en avant l’excellent travail de Fabrizio Pasini sur les personnages féminins.
Le dessin, le style, la mise en scène, les couleurs :
Le dessin de Fabrizio Casini est tout en rondeur, élégant, fluide. On reconnait la touche Pin-up si chère à ce dessinateur avec les petites tenues affriolantes des héroïnes, mais restant toujours dans le soft de manière à aborder un "public panel" élargi (de pré-ado à adulte).
Le style semi-réaliste et glamour, avec une belle touche d'humour, n'est pas sans rappeler les cartoons de pré-adolescents du type Scooby-Doo à la sauce sexy mais sans excès.
Les proportions et perspectives sont correctes, avec quelques petits accrocs de temps à autre, mais c'est aussi le charme de la BD que d'apprécier ces petits ratés.
Le dessinateur ne s’embarrasse que très peu des détails, allant ainsi à l’essentiel de l'action. L'ensemble de l'ouvrage est très aéré, avec de grandes cases peu chargées et jouant avec de nombreux effets dynamiques (plongée, contre-plongée, débordement de cases, perspectives, etc...)
Les couleurs sont criardes avec de nombreux contrastes sombres/vifs (la crinière blonde de l’héroïne contrastant régulièrement avec les environnements aux tons gris/violet, ou ces flammes rouges orangées qui nous sautent aux yeux...)
Le scénario, le découpage :
Le scénario reste simple avec une sombre histoire de science-fiction mêlant savant fou obsédé, jeunes et jolies demoiselles sans défense, zombies, substance chimique hautement contagieuse, et univers Steampunk ….
Un drôle de mélange qui aurait pu être un grand succès mais qui au final restera très singulier bien que visuellement très agréable. Cela m’a fait penser à ces films de série B ou Z avec quelque chose de Super Vixens, déluré et sexy, mais en beaucoup plus soft …
L’humour déployé est donc à prendre au second degré car les scènes d’actions sont souvent exagérées et peu crédibles.
Le découpage est très rythmé, peu de cases (à peu près 6 à 7) mais des grandes, alternants des carrées et des longilignes, des verticales comme des horizontales, et quelques fantaisies régulières de vignettes sans bordures...
Cette BD est annoncée comme un One-Shot, mais la fin laisse à penser qu'une suite est possible et laisse donc un petit gout d'amertume...
Cette simplicité de scénario, associé au coté sexy du dessin, nous donne une petite BD légère et très agréable à lire afin de se détendre le bulbe encéphale.
Bref ne pas trop réfléchir.
J'ai passé un bon moment de lecture.
Lien :
http://www.7bd.fr/2015/12/vi..