— Est-ce que tu es parfaitement guéri maintenant ?
Sa question était un peu timide, ce qui ne lui ressemblait pas. Alors je compris qu’il avait eu peur de me demander comment j’allais. Peur de m’avoir vraiment blessé, d’avoir été trop loin. Les mots ne franchiraient jamais mes lèvres, mais je trouvais ça tout à fait mignon venant d’un grand prince de guerre égocentrique et vindicatif.
— Je n’ai plus un seul bleu, même minuscule… Sérieusement, Ryhad, je ne suis pas en sucre. En plus, si tu me tuais, je reviendrais aussitôt à la vie, alors franchement, je ne vois pas ce qui t’inquiète