Chacun dans son quartier, le ciel comme page d’écriture et nos lampes pour crayons, Yaël et moi parlions d’étoiles et d’oiseaux, de vents qui poussent, et d’autres qui déportent, de couloirs migratoires, des chemins que l’on aimerait prendre et de ceux que l’on nous force à suivre, quand soudain j’ai demandé à mon frère :
- Tu sais, toi, qui décide de notre enfance ?