Ferdinand Tönnies

Un ouvrage capital pour comprendre le passage de la communauté à visage humain dominée par une "métaphysique relationnelle" (1) où l'"engagement" "participatif" (2) est "organique" (3,4,5) à une "société" régie par l'intérêt privé où la vie en commun est réduite au rapport juridique négatif (6) d'une simple association par contrat. Société - constitutivement - du chacun pour soi où, bien entendu, l'indifférence au bien commun et l'apathie politique sont la règle et non l'exception; société, nécessairement, du spectacle où "the secret of success is honesty and fair dealing. If you can fake that, you've got it made" (7) et où il convient de ne désirer que par imitation du désir des autres (8).



(1) Voir Emmanuel Mounier

(2) Voir Emmanuel Legeard

(3,4,5) Voir Hegel et la critique de Rousseau par Bakounine, aussi: Julius Evola

(6) "Ne fais pas aux autres ce que la loi interdit qu'on fasse"

(7) Synthèse de l'attitude PC, aka "groucho-marxisme"

(8) Voir René Girard

Si Communauté et société apparaît toujours d’une actualité brûlante, à l’heure de la mondialisation et des « réseaux sociaux », on ne peut en dire de même de la Critique de l’opinion publique. Cet ouvrage est moins en phase avec les débats actuels et semble, aujourd’hui, en deçà du projet annoncé.
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Première édition française d'un ouvrage important tant pour l'étude de l'opinion publique que pour son histoire.
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Rarement traduit en français, il évoque, dans cet épais ouvrage savant, bien des sujets d'importance. Se prononçant, par exemple, pour une presse quotidienne dégagée de la contrainte publicitaire.
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L’opinion publique disséquée par l’Allemand Ferdinand Tönnies, l’un des fondateurs de la sociologie.
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