La foire se perd. Il n'y a plus de foires. C'est le regret qu'expriment avec nostalgie les vieux paysans d'ici, et d'ailleurs sans doute.
La foire, chaque mois, tenait dans la vie du paysan une place considérable. A Saint-Yrieix, à Nexon, à Châlus, à Pierre-Buffière, à Saint-Junien, à Saint-Mathieu, à Piégut ou à Nontron, le 13, le 20, le 15, le 18 ou le 1er de chaque mois, on allait à la foire, les vieux comme les jeunes. On distinguait les grandes foires grasses, les foires aux ânes, les foires aussi aux valeï (aux valets, aux domestiques...) et pour les couronner toutes, la grande foire de la Saint-Loup, le 22 mai, à Limoges.