Rezvani, peintre et écrivain
"Rejeté de la communauté dès l'enfance, sans pays ni ancêtres, la peinture me servit à me mettre encore plus à part et c'est en collaborant à mon propre isolement que je me le rendis à peu près vivable. Il ne me restait que la singularité...J'héritais à vie d'un refus malade de tout amalgame social. J'étais un expulsé à perpétuité. Aucune utopie, aucune cité du soleil ne me feront jamais rêver. Je n'y vois que police, discipline, délation, essorage mental. Toute organisation déploie le drapeau borgne de la censure, de la dépossession de l'homme par l'idée. " (Le portrait ovale, NRF, p. 146)