Imaginez un univers glauque et étouffant jusqu’à la nausée, entre Houellebecq et Despentes. C’est La Fin de l’autre monde, premier roman de Filipo d’Angelo dans lequel il trousse le portrait d’une Italie berlusconienne qui se délite et se recompose à l’infini.
Filipo d’Angelo met à mal nos nerfs quand il explore les ressorts de la détestation de soi, les tensions incestueuses et fait de son héros, Ludovico, un étudiant lettré, désenchanté, alcoolique, dont la vie est vouée à l’échec amoureux, irrémédiablement.
La Fin de l’autre monde fonctionne une métaphore de l’Italie et de l’Occident début de siècle, mais aussi comme la conscience amère d’un jeune homme de bonne famille.
Filipo d’Angelo a réussi son entrée en littérature…
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