Un visage d'une pureté et d'une beauté sans artifice. Lèvres gracieuses, nez aquilin, pommettes hautes constellées de taches de rousseur, contrastées par la profondeur d'un regard vert émeraude pétillant de malice et d'intelligence.
Quelques centaines de mètres plus bas, le ciel se voilait de cumulus opaques avant de disparaître sous les nuées. Les pentes rocailleuses se paraient de cactus en buissons. Il y en avait des ronds,des squelettiques, des tordus, des pâles et des vermillons.
Car il me semble évident que l'artiste ne saurait exister sans son alter ego, j'ai nommé : le drame.
L'espoir pour l'humanité réside dans l'existence d'un monde qui nous correspond. Un monde complémentaire du nôtre, ce dernier en étant le négatif. Un monde que notre conscience serait apte à appréhender.
Existait-il plus grande contrariété au cours d'un voyage, que la nécessité d'une course effrénée dans des couloirs d'aéroport?
En résumé, nous ne sommes pas conscients de ce que nous sommes, mais nous sommes conscients de ce que nous avons peur de ne pas être, d'être ou de devenir.
Concrètement, un être a conscience d'être vivant s'il est conscient de l'existence de la mort.
Le ténor ayant chanté tout l'été se trouva fort dépourvu quand le malaise fut venu!
Eloïse écrivait une fois, sans relecture, sans correction, et Marc considérait comme un honneur d'être le premier à poser les yeux sur ses mots. Elle lui livrait son oeuvre telle qu'à la création, vierge, immaculée. Il la lirait, du premier mot au dernier, se nourrirait de ses réflexions, boirait ses émotions, combattrait ses peurs. Voyeur, il se délecterait des mots qu'elle lui offre. Il ne déplacera pas une virgule, de peur de rompre le charme.