Ce qui engendre l'amitié entre humains, inclinaisons et accords divers sur le plan des idées ou des goûts, n'entre pas dans le lien, dont l'alchimie est bien étrange, se tissant avec un animal. On aurait donc tort de penser que l'absence des conflits qui peuvent sonner le glas des amitiés humaines signe la fadeur de l'amitié avec les animaux. Ne s'égare-t-on pas d'ailleurs en tentant de la comprendre sur le modèle de ce qui unit les être humains ? Ne peut-on y déceler en creux le modèle de l'amitié par excellence ?