En France, les résistances du monde académique à la participation des concernés sont plus fortes que dans le monde anglo-saxon. Certains chercheurs font mine de jouer le jeu, beaucoup n'en pensent pas moins. Les concernés n'ont pas toujours les compétences pour se prononcer, disent-ils. Et cela prendrait du temps de les former. Les intégrer aux équipes serait donner des passe-droits, gênants au pays de l'égalité. Et puis, nous sommes par principe biaisés. Nous voulons coûte que coûte que l'autisme soit une différence.