La femme des neiges se plaça derrière le micro et se mit à chanter. Sa voix craqua comme la poudreuse fraîche tout juste tombée des arbres. Elle évoqua la bise annonçant les tempêtes et les feux-follets tremblants qui égaraient les hommes. Sa chanson portait en elle une langueur, un engourdissement, qui ne tarda pas à atteindre Mina.