Interview de Floriane Soulas pour le podcast Double Vie
Il y a autant de bactéries, d’archées et d’autres micro-organismes dans votre corps que de cellules humaines. Finalement qui êtes-vous ? Qui sommes-nous ? Un seul individu humain ou un super-organisme bactérien ?
Ce n’est pas en étant sage et respectueux des lois qu’on se construit une légende.
Je suis peut être une débutante, et ils peuvent peut être me la faire à l’envers, mais il ne sera pas dit que j’aurais fourni le lubrifiant.
Les rumeurs courent plus vite que la vérité.
Des larmes au coin des yeux, Kat acquiesça, ferma les paupières. le scapel fendit la chair gangrenée. Kat hurla. Une lame de feu irradia dans tous ses nerfs depuis l'intérieur de son bras droit. Jaspe la plaqua au sol pour l'empêcher de bouger. Sa force brute suffit à immobiliser Kat malgré les soubresauts qui arquaient son corps. La Vénusienne continua à trancher dans l'infection. Kat sentit son esprit se déconnecter de son enveloppe charnelle. Elle flottait au-dessus de Japse, observait son air concentré, déterminé. Son propre corps, suant, contracté, inondé de signaux de souffrance lui apparut comme distant, étranger. Puis Kat perdit connaissance.
Les gens riches ne valaient pas mieux que les autres. Sous les robes de soie et les cannes en argent, la cruauté était la même.
Le chant des oiseaux dans les arbres redoubla d’intensité et une pluie fine et miroitante se mit à tomber d’un ciel sans nuages.
– Je n’ai pas pris de parapluie, se lamenta Mina en regardant le ciel d’un bleu limpide qui pleurait pourtant des larmes fraîches.
– Ça ne va pas durer. C’est le kitsune no yomeiri, les noces de la renarde, dit Reika avec un sourire.
– Les noces de la renarde ? Qu’est-ce que c’est ? demanda Mina, intriguée.
– Une vieille légende qui dit que lorsqu’il pleut par beau temps, un kitsune se marie quelque part dans la montagne, répondit Natsume en fronçant les sourcils.
– C’est un présage, il faut prêter attention à ce qui nous entoure, renchérit la nourrice.
Ah. Ma tante. La sœur de mon père.Même pas capable de lui survire plus d'un an. Un toc de famille - la mort- chez nous. On préfère imiter les cadavres que les vivants, on sait tellement peu exister.
"Cambrousse Punk " de Mickael Freugray
IIs avaient pris sa liberté et sa jeunesse. Ils avaient fracturé chacun de ses os, ses espoirs, sa joie. Ils l'avaient façonnée à leur image. Sans savoir qu'en secret, elle avait recollé chacune de ces minuscules brisures d'elle-même pour préparer son évasion, à coup de haine longtemps remâchée et macérée. (10)
Hors des Jardins, elle respirait enfin librement.