Un courant d'aire chaud faisait miroiter l'air devant elle. Eri la poussa gentiment dans une ruelle vide, encombrée de sacs-poubelle. Mayuri à ses côtés, Mine avança. Elle eut l'impression de traverser une toile d'araignée. Le kekkaï dessilla ses yeux d'humaine. Le temps d'un battement de cœur, la rue sombre et inquiétante se transforma en une allée pavée, illuminée par d'immenses lanternes de papier, projetant des lueurs jaunes et orange sur les deux jeunes filles. Une foule hétéroclite s'agglutinait entre les stands de nourriture. Une atmosphère festive planait sur les lieux. Mina s'arrêta, la boucle ouverte. Des dizaines de yokaïs, la plupart en kimonos richement décorés, se promenaient nonchalamment, riant et discutant.