III
extrait 2
Grande écritoire silencieuse
grande ardoise stérile des nuits
regard de pierre que scrute l’éternité vacante
et qu’efface un seul frisson des châteaux de sang
voici le pouls très lent de la ville glacée
après la fièvre des rêves
voici le cri des cornes de brume
― vers qui vers quoi ? ―
L’impitoyable mélodie des souterrains
vous console de n’être pas seuls au monde
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