De petites chapelles se dressent là où on les attend le moins, des cubes modestes qui sont là depuis des siècles et résistent au vent, à la chaleur, aux tempêtes, des lieux où les fidèles peuvent s'agenouiller pour prier leur dieu jaloux. La campagne regorge de ces chapelles, et d'oratoires, de statues, et autres traces moins évidentes de traditions oubliées (...) Cette partie du monde, profondément religieuse, dure et roussie par le soleil, appartient aux saints. Ils sont le lien entre le profane et le sacré, entre le visible et l'invisible. Autrement dit, entre les Choses cachées et nous. Les saints et leurs lieux du culte matérialisent la frontière entre deux lieux différents. (...) (p. 227)