Francine Godin-Savary

J'ai découvert ce roman par hasard, grâce au site Simplement Pro, à l'occasion de sa réédition. Si j'ai bien compris, il avait déjà été publié en 2016 sous le titre Les roses et les oranges.

Je commencerai par dire que je préfère largement cette nouvelle couverture, ainsi que ce nouveau titre, qui à mon sens, sont bien plus représentatifs de ce qu'on va trouver dans ce roman.



Warcliffe est un roman qui mélange les genres, à la fois romance historique et secrets de famille.

En 1918, au lendemain de la guerre, Lord Peter Hinston recueille le jeune Mark, l'enfant de son ami Anthony mort au combat, en attendant le retour de son oncle Jérôme, toujours porté disparu. Ses deux sœurs jumelles, bien plus jeunes, seront, elles, recueillies par leur tante.

Un lien très fort se noue d'emblée entre Mark et Paul, le jeune fils de Lord Hinston. Mais Jérôme finit par revenir, et Mark doit le suivre en Suisse.

Quatorze ans plus tard, Mark revient enfin en Angleterre, pour trouver Paul fiancé à l'une de ses jeunes sœurs.



Malgré quelques petits défauts (à mon goût) que je détaillerai plus tard, j'ai globalement beaucoup apprécié ce roman ! Je suis une grande adepte des romans historiques jouant sur la corde des secrets de famille, et de ce point de vue, j'ai vraiment été gâtée! J'ai lu le roman assez rapidement, car une fois dans l'histoire, j'avais très hâte de voir comment tout cela allait se terminer .



J'ai beaucoup apprécié les personnages de Mark et Paul, l'un s'assumant pleinement à une époque où ca n'est pas si simple, l'autre découvrant peu à peu ses sentiments. Nora et Rosa, les deux figures féminines de leur enfance, sont tout simplement parfaites, ce que l'on attendait qu'elles soient. Mais je crois tout de même que mon personnage favori reste Michaël. Loin de le faire paraître niais ou trop gentil, son dévouement envers les autres en fait un personnage attachant, que l'on aimerait tous avoir à nos côtés dans la vraie vie.

J'ai aussi aimé la façon dont les personnages des jumelles sont traitées. Au départ, des personnages très secondaires, on comprend peu à peu que leurs actes vont évidemment avoir des répercussions, qui ne manqueront pas d'avoir des conséquences assez importantes ultérieurement.



Le point fort du roman, selon moi, est le fait que l'autrice y traite de l'homosexualité tout en plaçant son intrigue à une époque où la société était complètement fermée à son égard. Il faut bien se rappeler que ce n'était pas juste le fait que les gens étaient homophobes, mais que la loi elle-même définissait cette sexualité comme quelque chose d'illégal. Etre homosexuel faisait de vous un criminel. On comprend bien pourquoi malheureusement, ce n'était pas un choix qu'on pouvait alors facilement assumer, et encore moins afficher.

Le personnage de Lord Peter, tout horripilant qu'il soit, est malheureusement bien représentatif de l'opinion de la bonne société de l'époque. Je pense même que l'autrice est un peu optimiste en nous présentant tant d'autres personnages qui semblent compréhensifs face à cela.



Mes petits bémols à présent, qui me sont très personnels, et dépendent en fait de ce que j'attendais de ce roman, qui m'a un peu surprise. Sur Simplement Pro, le roman est décrit comme une saga historique, une saga familiale. J'ai d'avantage eu l'impression de lire une romance historique. Le style, la description des scènes intimes… va davantage vers la romance, avec un vocabulaire parfois un peu cru, des mœurs un peu libres pour la bonne société de l'époque.



J'ai en fait été un peu déçue par la part de l'Histoire avec un grand H. Peut-être cela sera-t-il plus présent dans les tomes suivants, mais avec une intrigue se déroulant essentiellement dans les années 30, je pensais vraiment que le contexte politique international serait bien plus développé, un peu comme dans Le siècle de Ken Follett. Je pensais voir davantage une famille dans la tourmente de l'Histoire. Hors j'ai eu davantage l'impression que l'Histoire n'influait que sur l'histoire d'amour de Paul et Mark à travers la vision de l'homosexualité à l'époque. En gros, on aurait pu situer l'histoire un siècle plus tôt, fondamentalement elle ne changeait pas beaucoup.



Alors, est-ce que ces deux points m'ont empêchée d'apprécier ma lecture ? Absolument pas. Ce n'était pas tout à fait le roman que j'attendais, certes. Mais c'est un roman passionné, un roman qui célèbre l'Amour sous toutes formes. Un roman qui porte également un message de tolérance, important à notre époque encore. Je le conseille à toutes les amatrices de romances historiques et secrets de famille !

Paul mène une vie paisible entre ses deux amours et sa famille. Lorsqu'il reçoit un coup de téléphone d'Amérique si tôt dans la journée, un mauvais pressentiment l'assaille. Il sera vite confirmé par sa femme, Mark, le frère de cette dernière est décédé tragiquement dans la nuit. Paul est dévasté, il tenait énormément à lui. Ils partent aussitôt pour l'Amérique, il faut reconnaître le corps puis le rapatrier à Londres pour qu'il puisse être enterré auprès de ses proches. Kevin, le fils du défunt est adopté par Paul et sa femme, tout le monde prend ses marques assez facilement. Un soir, dû à une forte consommation d'alcool un des garçons de Paul agresse un de ses frères. C'est le début d'une descente aux enfers pour cette famille unie. Les drames vont se succéder.



Vont-ils réussir à s'en sortir ? Jusqu'où la malédiction détruira cette famille ?



Une belle couverture qui attire l'oeil, le titre correspond à l'endroit où tout se déroule. Une histoire familiale pleine de secrets et de non dit. Il y a beaucoup de personnages, au début j'étais un peu perdue, mais ça n'a pas duré. L'auteure nous fournit au début du livre des informations sur chacun pour nous aider à nous repérer. Je n'ai pas lu le tome 1 mais ça ne gêne pas du tout la lecture de ce 2eme opus. L'écriture est fluide, agréable et nous embarque dans les années 1950 auprès des personnages. L'auteure réussit avec brio à nous plonger dans la bourgeoisie de cette époque. Elle utilise un language soutenu, a créé des personnages, un décor et des moeurs de ces années là. L'homosexualité fait partie d'un des sujets principaux, nous découvrons les difficultés que les personnes rencontraient (et rencontrent sûrement encore malheureusement). Les personnages sont tous attachants à leur manière, mon préféré est Larry qui a beaucoup souffert mais réussi à se relever la tête haute et Paul qui est bienveillant et toujours présent pour ses enfants. Les secrets familiaux se délient au fur et à mesure, que ce soit les enfants ou les adultes chacun en a un a cacher mais l'amour qui unit cette famille est plus fort que tout. J'ai vraiment apprécié ma lecture, ce n'était pas facile de laisser les personnages derrière moi !

Les années sont passées sur le domaine Warcliffe. Les épreuves continuent d'éprouver la famille. Cependant, la nouvelle génération reprend les rênes, guère épargnée par la vie et ses injustices. C'est le moment des questions. Des aveux. Des vérités. Cette nouvelle génération sera t-elle de taille à affronter le passé? A pardonner les anciens secrets? A les comprendre? A faire face à l'inéluctable? Le temps des explications est peut-être venu dans cette famille complexe. Une malédiction s'acharnerait-elle contre elle?

Nous retrouvons le cours de la vie avec son lot de surprises, de douleur, de larmes, de confidences incroyables dans les roses et les oranges - le secret de Warcliffe. La vie est-elle un éternel recommencement? Que réserve l'avenir à cette jeune génération qui semble encore plus malmenée que l'ancienne? C'est peut-être le moment d'affronter les vieux démons.

A travers les mots, les pages, nous suivons les questionnements, les doutes, les coups de sort de cette famille déjà bien éprouvée. Les mots sont forts. Secs. Tendres. Pudiques. Ils nous font plonger dans le cœur, l'esprit, les souvenirs de cette famille. Ils sont beaux, ces mots qui nous transportent dans ce monde où l'homosexualité paraît être une calamité. Une finalité. Une acceptation de soi. Des autres. Une identité plus ou moins acceptée. Une merveilleuse malédiction pour certains. Et s'il s'agissait d'une famille bien en avance sur son époque? Et s'il s'agissait tout simplement de faire la paix avec soi-même? Avec l'histoire de la famille? De se tourner vers l'avenir en toute sérénité?

Cela faisait un moment que ce roman me faisait de l’œil, mais n’étant pas une adepte du style « Historique », j’avoue que j’avais un peu peur de tenter l'aventure ! Alors merci à l’auteure de m’avoir contacté et parlé de son roman … car c’est une très belle découverte, que je ne regrette absolument pas ! Même si j’ai trouvé l’intrigue un peu longue à démarrer, une fois alpaguée, je n’ai pas pu le lâcher, tellement je voulais savoir où l’auteur allait m’emmener …

« La Déferlante » est le premier opus d’une saga historique, qui débute juste après la Seconde Guerre Mondiale … Nous y faisons connaissance de Mark et Paul encore enfant, et page après page, nous allons les suivre jusqu’à leur vie d’homme, sur environ 36 années …

« La Déferlante », c’est une très belle saga familiale, où la vie des uns et des autres s’entremêlent avec brio, mais c’est surtout l’histoire d’un amour qui prend racine dans l’enfance, et qui va évoluer tout en douceur au fil des ans, et ce, malgré les tumultes de la vie …

L’auteure avec une plume bien à elle, un style qui donne parfaitement la mesure, nous entraîne au cœur des intrigues, elle distille les choses petit à petit, et pour pimenter le tout, elle nous offre un panel de personnages (tous plus attrayants, les uns que les autres, qui sont le parfait reflet d’une société qui se veut intransigeante et parfaite de droiture, mais pas que … ) mais aussi pleins de rebondissements où les secrets et les révélations s’enchaînent, où l’amour n’aura pas de limite … (Les personnages de Florence et de Mark aussi que l’épilogue nous le démontrent fortement …)

Même si je n’ai pas pu retenir tous les noms des personnages secondaires, certains ont un véritable impact sur le déroulement de l’histoire, comme Peter, Rosa, Nora, Michaël, Florence … J’ai aimé Nora pour sa délicatesse et son attachement à Mark et Paul, Rosa pour son ouverture d’esprit (malgré l’époque et son mari), Michaël pour son amitié sans faille, Florence pour son acception et sa compréhension (elle fait preuve d’un amour hors norme pour accepter ce qui pourrait être inacceptable pour d’autre … il faut vraiment aimer avec un grand A) et j’ai détesté Peter qui est le parfait reflet d’une société intransigeante et homophobe (j’avoue que j’ai eu fortement envie de le zigouiller, et ce, à plusieurs reprises !!!) .

Pour ce qui est de Paul et de Mark, ce sont deux jeunes hommes très touchants, poignants chacun à leur manière … J’ai beaucoup aimé Paul, qui se refuse à accepter ses sentiments, mais qui se refuse aussi à perdre Mark. Nous ressentons tous ses tumultes intérieurs, ses peurs, sa douleur, et son amour qui prend vie …

Mark, quant à lui, est un passionné, il accepte celui qu’il est sans demi-mesure, il aime avec un grand « A » et sera prêt à toutes les concessions afin de ne pas perdre l’amour de l’homme de sa vie … Il nous démontre à la perfection que l’amour est sans limite …. Quand on aime du plus profond de son cœur, on accepte l’autre et ce qui le rend heureux ! J’ai beaucoup aimé pouvoir suivre l’évolution de ces deux êtres, de leur jeunesse à leur vie d’homme, ceci permet de mieux les comprendre, mais aussi de s’attacher plus farouchement à leur histoire, et de ressentir la profondeur de leurs sentiments respectifs.

Avec ce roman, l’auteur nous offre un récit sous le signe de l’amour, de la passion, de la dévotion … Une histoire au cœur d’une époque où l’amour entre personnes du même sexe est encore une aberration considérée comme de la dépravation ! Sans contrefaçon elle nous sert une œuvre totalement crédible … Une histoire dont j’attends la suite avec grande impatience …


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Attention risque de spoil

Dans ce second tome on trouve encore de nombreux secrets et beaucoup de non-dits. Ce tout ce qui en fait son charme, un peu comme une marque de fabrique. Francine Godin-Savary arrive toujours aussi bien à me transporter dans les années 50. Quand je lis son oeuvre j'ai l'impression d'y être, d'y avoir vécu.

Les personnages sont toujours aussi complexes et profonds. On ne regrette absolument d'entrer dans ce monde, en tout cas pour pa part. Les sentiments sont bien décrits... Je comprends la curiosité de Raphaël, mais aussi la gène que ses questions peuvent générer. Le malaise de Larry que son jumeau lui fait naître était très perceptible. D'ailleurs voir que l'un des jumeau prenait le même chemin que les soeurs de Mark dans le premier tome m'a fait sourire.

Cette fois-ci ma préférence va à Larry, je le trouve si doux comparé à son jumeau. Et malgré les difficultés il réussit à s'en sortir. C'est beau à voir. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais comme un près sentiment en ce qui concerne Pierre. Je m'attendais à cette histoire, sans vraiment savoir d'où cela me venait. Une intuition.

Vous voulez un livre où il y a des découvertes à chaque chapitre ? Des révélations plus troublantes les unes que les autres ? Alors ne cherchez plus, Warcliffe est ce qu'il vous faut. Et pas de panique, l'auteure nous laisse en début de ce deuxième tome la liste des personnages si jamais on a peur d'en oublié depuis le premier tome. C'est une auteure de génie très prévenante, je la recommande les yeux fermés.

La première guerre mondiale touche à sa fin et laisse derrière elle, des veuves et des orphelins. Mark est le fils d'un soldat mort au combat, il vivait avec ses soeurs et sa maman. Malheureusement, cette dernière est décédée de chagrin. Le jeune garçon doit aller vivre chez Peter et Rosa, des amis de son père. Il n'a que 6 ans lorsqu'il arrive au château. Il prend rapidement ses marques auprès de Laura et Paul, les enfants des châtelains. La relation qu'il entretient avec son nouveau petit frère est très exclusive. Peter n'approuve pas, il trouve qu'elle est nocive pour le futur Lord. Il décide alors de séparer au plus vite les deux enfants, sans penser au mal qu'il fait.

A-t-il réussi à séparer définitivement les jeunes garçons ? Sa décision occasionera-t-elle des préjudices à sa famille? ?



La couverture représente les trois personnages principaux du roman avec en fond le château où tout se déroule. Une histoire qui se déroule entre la fin de la première et la fin de la deuxième guerre mondiale. Certains personnages ont des blessures de guerre, d'autres ont perdu leur famille. Les trois protagonistes sont très attachants par leur manière d'être, ils sont bienveillants, pleins d'amour, conciliants et très ouverts d'esprit pour leur époque. Dans cette histoire captivante et pleine de rebondissements, les secrets de famille, la haine, l'amitié et la manipulation vont nous accompagner jusqu'à la dernière page. Ce roman parle également d'homosexualité. Si à notre époque on en parle sans complexe ni tabou, à l'époque ce n'était pas le cas et c'était même passible de prison si ça se savait. L'amour avait des frontières et n'avait pas le droit d'être exprimé si il n'était pas "normal". Comme pour le tome 2, je suis passée par beaucoup d'émotions pendant ma lecture. Lord Peter était vraiment désagréable mais représentait bien les personnes de son rang à l'époque de l'histoire. Mon personnage préféré est Paul, sûrement parce qu'il me rappelle énormément Larry qui était mon protagoniste préféré dans le tome 2. L'écriture de l'auteure est agréable, fluide et nous fait voyager au coeur de l'histoire auprès des personnages.

Warcliffe est un roman que je ne regrette absolument pas d'avoir lu. La plume de l'auteure y est tellement fluide que l'on a l'impression d'être spectateur de ce que l'on lit.

Même si j'avoue avoir d'abord été attiré par la couverture (celle de la réédition), le résumé a su me faire comprendre qu'il fallait que je le lise. Le contexte histoire dans lequel elle le place m'a vraiment plu. Pour vous situer les choses, on suit principalement Paul et Mark des petits garçons qui vont cohabiter ensemble suite à une tragédie qui a eut lieu durant la seconde guerre mondiale. Les aléas de la vie vont faire qu'ils vont être séparés, mais on les retrouvera ensemble par la suite et c'est là que tout commencera vraiment.

Mark est un jeune homme vrai, qui n'a pas peur d'afficher qui il est et qui "assume" son homosexualité. Quant à Paul il est plus réservé. Il a dû mal à aller contre les moeurs de la société, mais ne peut pas se résoudre à perdre Mark.

S'il y a bien un personnage que je n'ai pas pu apprécier c'est bien Peter. Son intransigeance et son homophobie me l'ont rendu antipathique. Bien que je comprenne qu'il est été élevé avec ces idées, aux vus de la société de l'époque il aurait pu essayer de comprendre.

Ce qui m'a le plus fait apprécier cette oeuvre, que je trouve génial, c'est le fait que la famille y soit omniprésente. En effet, on suit Paul et sa soeur, Mark et les jumelles...

Je citerai en deuxième point, le fait que l'on vive les émotions des personnages. Francine Godin-Savary a su retransmettre sans faute chacune des émotions de ses personnages. C'est simple, dès que je posais le livre j'étais réellement impatiente de le rouvrir pour vivre encore cette touchante histoire.

En conclusion, ce livre est un chef d'oeuvre à mes yeux. Il mérite amplement la note de 5/5. Je n'ai plus qu'une envie, entamer le tome 2 et voir ce que l'autrice nous réserve pour la suite. Je remercie donc Francine Godin-Savary, pour cette agréable lecture et la recommande avec beaucoup d'enthousiasme. N'hésitez plus et allez acquérir cette merveille!

Amours, amitiés, haine, loyauté, secrets de famille, manipulation, tout y est !!!

J'ai littéralement adoré ce 1er tome où l'on découvre les personnages et dans lequel se met en place ce triangle amoureux.

Les personnages sont attachants, touchants et on les voit évoluer, changer et s'assumer.



L'autrice aborde la recherche d'identité à l'adolescence mais aussi l'acceptation de qui l'on est. L'homosexualité, début XXE, était très mal vue et encore plus dans les milieux bourgeois où l'on se devait d'être des exemples.

Le personnage de Peter est un bel exemple de l'homophobie et ce qu'il a vécu n'est pas une excuse.

J'ai trouvé que l'autrice avait traité les rapports amoureux et la sexualité avec beaucoup de pudeur, sûrement à la mesure de Paul.



Ce roman est pour moi une vraie réussite et je le recommande fortement.

Ce retour de lecture est un peu compliqué et j’ai dû prendre le temps de me poser un peu pour faire le tri dans mes impressions. Et elles étaient nombreuses ! Entre réel plaisir de lire, attachement à cette famille au sens large, et quelques comportements ou passages qui m’ont fait tiquer, j’avais besoin de faire le point. Parce que, oui, dans l’ensemble, j’ai aimé ma lecture ! 

Je dois dire que c’était déjà très agréable de lire une histoire au style sûr, affirmé et soigné. Après tout, je ne connaissais pas l’auteur donc j’aurais pu avoir une mauvaise surprise de ce côté là. Ensuite, plonger dans cette saga familiale m’a remémoré mes années d’adolescence, lorsque je ne lisais que des romans ou romances historiques, essentiellement situés pendant ou autour de la seconde guerre mondiale. J’en ai dévoré des livres de cette époque !! Et c’est sans doute le problème ! J’aurais aimé y retrouver cette atmosphère d’entre deux guerre, les crises, la crainte de l’avenir, le progrès aussi. Et malheureusement pour moi, l’auteur a choisi de mettre les projecteurs sur les membres de cette famille et de leurs amis, en occultant la dimension historique de cette période trouble et incroyablement riche. Cela m’a véritablement empêchée de m’imaginer dans cette intense première moitié de 20ème siècle. C’est une déception pour moi, je dois dire, mais ce sentiment, tout à fait personnel, est dû à mes attentes particulières, donc il ne faut surtout pas que cela vous freine pour découvrir cette plume. Parce que ce qui fait défaut à mes yeux est aussi ce qui permet de prendre le temps de décortiquer les comportements des nombreux personnages, les découvrir et les aimer (ou pas). 

Car ne vous y trompez pas, cette lecture va vous emporter dans une plaisante saga qui court sur des dizaines d’années, entre la fin de la première guerre mondiale et l’après deuxième guerre. Elle vous fera voyager aux côtés de Mark, Paul, Michael, Florence et autres personnages tous aussi attachants, dans une Angleterre qui oscille entre homophobie et esprits qui s’ouvrent peu à peu. Des personnages qui s’aiment, se déchirent, se quittent, se retrouvent et s’aiment encore. D’ailleurs, un peu moins de drama n’aurait pas nui à l’histoire, au contraire. Quelques comportements excessifs ou au contraire un peu trop passifs étant donné les circonstances, m’ont fait tiquer mais les défauts que j’y ai vus seront peut-être gommés par la suite... J’y crois ! En attendant, je vous invite à vous laisser tenter par cette fresque familiale de qualité !

Le commentaire de Carole :

Ce livre ne comporte aucun dialogue. C’est l’histoire d’Isabelle racontée par une tierce personne. Si on m’avait demandé de suggérer un titre, j’aurais dit Isabelle apprend et je vous explique. C’est l’histoire d’Isabelle de sa naissance à l’âge adulte, soit de 1961 à environs 2018. Elle est l’aîné d’une famille de trois enfants dont les parents vivent modestement. Dès la naissance de sa sœur Nadine, Isabelle commence déjà à se sentir moins intéressante aux yeux de ses parents donc l’auteur mentionne qu'Isabelle apprend la jalousie. À chaque événement que vit Isabelle, on nous ramène cette phrase : Isabelle apprend, donc c’est la raison pourquoi je lui aurais donné ce titre. Isabelle pourrait être une personne que l’on croise chaque jour. Elle est timide et veut passer inaperçue, elle parle peu, elle est réservée et ne veut surtout pas déplaire. Donc, tout au long de notre lecture, nous vivons son gros complexe d’infériorité et son manque de confiance en elle. Isabelle a toujours voulu écrire un roman, elle se décide et passe à l’action. Elle choisit un sujet pas facile à traiter donc, elle va encore faire face à des difficultés. Saura-t-elle finalement gagner son estime de soi. Ce n’est pas une lecture qui va nous faire sourire, mais plutôt réfléchir. L’auteure a bien décrit les sentiments qu’Isabelle ressent face à toutes les situations qu’elle vit, pour ma part j’y ai trouvé un peu trop de tristesse, mais j’avoue avoir trouvé la couverture du livre super belle.


Lien : http://lesmilleetunlivreslm...

L'entre-deux guerres. Une famille recueille un jeune orphelin. Une timide amitié se noue. Une amitié enfantine. Une amitié traversée par la vie. Par la séparation. Par les aléas de la vie au manoir. Une vie au manoir pleine de surprises bonnes ou mauvaises.

Les roses et les oranges - T.1 - La déferlante nous raconte l'amour sous toutes ses formes. Avec ou sans interdits. Avec folie. Des amours d'adolescents. Fortes. Folles. Débordantes. Qui n'a jamais fait de folie par amour? Qui n'a pas écouté, au moins une fois, son cœur plutôt que sa raison? L'histoire d'un amour interdit. Stigmatisé par une société "bien pensante". Est-il toujours facile d'éprouver un amour proscrit? Comment faire pour aimer à la folie en toute discrétion? L'histoire d'un regard social qui salit un amour profond. Que faire? Que dire face à une société qui entre les deux guerres, respire la joie de vivre, l'insouciance et qui refuse ce qui n'est pas la norme?

Les roses et les oranges - T. 1 - La déferlante nous entraine dans une belle histoire d'amour. Avec force. Avec pudeur. Un amour qui torture. Un amour qui blesse et fait fondre l'amant. L'amour qui rend presque inaccessible l'être aimé. C'est avec beaucoup de pudeur que le sujet de l'homosexualité est abordée. Avec humanité. Avec beaucoup de tendresse. Comme la vie peut être dure pour ces personnes jugées asociales! Comment peuvent-elles s'aimer en dépit de la stigmatisation? Comment faire face à tous ces sentiments qui déferlent dans le cœur? Dans l'âme?

Les roses et les oranges -T.1 - La déferlante est un beau roman qui présente la vie de l'entre deux guerres avec une société qui est tout ce qu'il y a de plus actuel. Une société stigmatisante. Une société qui rejette tout ce qui ne rentre pas dans un moule. Un roman très émouvant.

Un roman pluriel…

Littérature générale, homo-romance, polyamour, ou encore saga familiale, ce roman est multiple et d’une richesse incroyable. Et si au début de ma lecture, j’appréhendais sa découverte, mes doutes se sont rapidement évaporés pour laisser place à une flopée d’émotions, aussi frappantes qu’étourdissantes. Dans ce roman, Francine Godin-Savary nous met face à des réalités qui restent camouflées derrière des couches de rideaux opaques. Doucement, avec délicatesse et élégance, elle nous livre les secrets que cache le domaine de Warcliffe. Avec sensibilité et tact, elle nous expose ces moments de vie, parfois difficiles, parfois magiques. Elle nous raconte ce qui se passe derrière les lourdes portes de Warcliffe… Les Roses et les Oranges parlent de bien des sujets, en passant de l’homosexualité, l’acceptation de soi, les sentiments coupables, ou encore le deuil et l’amour fraternel. Perdue dans le XXè siècle, j’ai évolué aux côtés de ces personnages, à travers leur faiblesse, leur peur et leur détresse. J’ai évolué avec eux dans les nouvelles délicates, dans les erreurs innommables et les non-dits assourdissants. Un roman pluriel et terriblement vivant !



Une sacrée galerie de personnages…

Ce qui m’a fait peur au début de ma lecture était tous ces noms, tous ces surnoms, et tous ces prénoms… Je me suis vue, un instant, complètement étouffée sous une avalanche de personnages dont je ne connaissais rien. Puis, après plusieurs lectures de la présentation de ceux-ci et une tranquille avancée dans le roman, j’ai finalement assimilé tous les protagonistes. Et j’ai découvert Paul, Raphaël, Larry, Stephan, Michaël, Pierre et bien d’autres… Ce qui est le plus fascinant dans cette galerie de personnages est la consistance qu’a réussi à donner l’auteur à chacun d’entre eux. On aurait pu croire que leur multiplicité aurait rendu leur existence délicate, mais force est de constater que bien au contraire, ils sont tous tangibles, à la fois dans leur description physique que dans leur état émotionnel et psychologique. À partir de là, il n’y a plus de doute possible quant à la qualité de ce récit, aussi prenant au niveau de l’intrigue que de ses protagonistes. Francine Godin-Savary réussit à nous faire passer par mille et une émotions aux côtés de ses personnages. On se ronge les sangs, on appréhende, on s’attriste, on ne comprend pas, puis on secoue la tête, impuissant. On sourit, parfois, puis on essaie d’oublier, et, à l’image des protagonistes, on tourne la page pour avancer…



Le style Francine Godin-Savary…

Je pense qu’un autre élément fondamental de ce roman est à souligner. En effet, en plus de cette histoire palpitante et de ces personnages fascinants, le style de Francine Godin-Savary joue un rôle massif dans le déploiement de ce récit, lui donnant son aspect palpable et si mémorable. Des phrases longues ponctuées de dialogues incandescents, soulignées par un vocabulaire recherché et collant parfaitement à l’époque, l’auteur s’amuse avec les mots, faisant de cette histoire, un roman enchanteur. J’ai eu l’impression de retrouver ce style propre aux auteurs classiques, que j’ai tant étudié au lycée. Un style presque traditionnel, qui nous plonge dans le monde anglo-saxon au XXè siècle.
Lien : https://culturegeeketcie.wor..

Après un début difficile à cause des nombreux personnages présents dès le commencement, j'ai beaucoup aimé suivre les aventure de Paul, Mark, Mickaël, Laura et les autres. C'est une belle histoire d'amitié, d'amour et de découvertes que ces personnages vont nous faire vivre dans un monde pas toujours simple, encore aujourd'hui en 2016, alors imaginez à leur époque, l'après Première Guerre Mondiale. Un monde qui n'accepte pas les différences, un monde qui met de coté des êtres exceptionnels par le simple fait qu'ils ne sont pas "normaux".



J'avoue qu'en refermant le livre, je n'attends qu'une chose : découvrir la suite des aventures de Mark, Paul et Florence. Cette saga familiale m'a conquise, j'ai beaucoup aimé partager le despotisme de Peter, la rage de Mark, la gentillesse de Mickaël, l'amour de Paul, la sympathie de Nora. J'ai parfois été en colère, j'ai également été déçue, émue, triste... Je suis passée par tant de sentiments que les pages tournaient dans que je m'en rende vraiment compte.



L'écriture est agréable, malgré les nombreuses fautes d'orthographe, l'histoire est fluide, rythmée par différents événements qui surgissent dans la vie de ces personnages tout à faits actuels (même si l'histoire se déroule dans la première partie du XX ème siècle) et le lecteur peut s'identifier facilement à l'un d’eux. Cette histoire pourrait se dérouler à notre époque et j'avoue que parfois, la rage me tenait au ventre. Pourquoi tant de haine et de méchanceté de la part d'un homme respectable?



Un roman sur l'amour, l'amitié, les liens familiaux et l'homosexualité.



Je remercie grandement l'auteur pour sa confiance et surtout, pour cette très belle découverte!
Lien : http://leslecturesdemaryline..

J’ai beaucoup aimé ma lecture, il faut dire que tous les éléments y étaient.

le sujet de cette saga l’homosexualité qui sera au cœur de l’histoire mais pas que. L’auteure nous dévoile avec pudeur que la situation est délicate, et aborde ce sujet avec délicatesse, elle nous fait découvrir la passion et l’amour sincère. 

La plume est très agréable à lire.

L’auteure ne laisse rien au hasard quant à la période et nous décrit cette époque avec une grande précision et beaucoup de connaissances.

On ressent une oppression surtout à travers un Peter exécrable, cruel et injuste.

J’ai très hâte de lire la suite de cette saga pour retrouver tous ses personnages qui m'ont tellement touché.

Je remercie l’autrice de sa gentillesse pour m’avoir envoyer le tome 2 ! Je l’ai tout autant aimé que le tome 1. Ce tome regorge d’événements et de rebondissements. On retrouve paul, Florence, mark, pierre, mike mais aussi leur enfant !

L’histoire est très bien mené, l’intringue aussi.

Le livre aborde toujours l’homosexualite.

La fin m’a un peu surpris je trouve que leur pardon est un peu trop facile à mon goût avec tout ce qui s’est passé.

La plume est toujours aussi fluide et agréable à lire

C’était une très bonne lecture hâte de découvrir la suite encore :)

⭐️⭐️⭐️⭐️,5/5⭐️

J’ai découvert ce magnifique tome 1 en tant que service presse

Des que je me suis plongée dans la lecture du livre je n’ai pas pu m’empêcher de continuer encore et encore, dès que je lisais un chapitre il m’en fallait en savoir plus d’avantage !

J’ai beaucoup aimé l’histoire !

Mark est un garçon qui assume pleinement qui il est, je pense que le fait que sont oncle soit homosexuel comme lui l’a aider à s’assumer. On voit qu’au file des chapitres sont personnages évolue bien.

Ensuite nous avons Paul, Paul qui est perdu dans ce qu’il éprouve, mais petit à petit il arrive à savoir ce qu’il ressent et à savoir qui il est vraiment !

Nous avons Flo et Fanny les petites sœurs de Mark qui sont là une bonne partie de l’histoire et on voit qu’elles sont malines et sont prêtes à tout pour se faire passer l’une pour l’autre

Et nous avons Michael qui ferait tout pour ses deux amis, Paul et Mark, il ne le juge pas et les aide même.

J’ai bien aimé le livre et j’ai hâte de découvrir la suite.

Ce retour de lecture est un peu compliqué et j’ai dû prendre le temps de me poser un peu pour faire le tri dans mes impressions. Et elles étaient nombreuses ! Entre réel plaisir de lire, attachement à cette famille au sens large, et quelques comportements ou passages qui m’ont fait tiquer, j’avais besoin de faire le point. Parce que, oui, dans l’ensemble, j’ai aimé ma lecture ! 

Je dois dire que c’était déjà très agréable de lire une histoire au style sûr, affirmé et soigné. Après tout, je ne connaissais pas l’auteur donc j’aurais pu avoir une mauvaise surprise de ce côté là. Ensuite, plonger dans cette saga familiale m’a remémoré mes années d’adolescence, lorsque je ne lisais que des romans ou romances historiques, essentiellement situés pendant ou autour de la seconde guerre mondiale. J’en ai dévoré des livres de cette époque !! Et c’est sans doute le problème ! J’aurais aimé y retrouver cette atmosphère d’entre deux guerre, les crises, la crainte de l’avenir, le progrès aussi. Et malheureusement pour moi, l’auteur a choisi de mettre les projecteurs sur les membres de cette famille et de leurs amis, en occultant la dimension historique de cette période trouble et incroyablement riche. Cela m’a véritablement empêchée de m’imaginer dans cette intense première moitié de 20ème siècle. C’est une déception pour moi, je dois dire, mais ce sentiment, tout à fait personnel, est dû à mes attentes particulières, donc il ne faut surtout pas que cela vous freine pour découvrir cette plume. Parce que ce qui fait défaut à mes yeux est aussi ce qui permet de prendre le temps de décortiquer les comportements des nombreux personnages, les découvrir et les aimer (ou pas). 

Car ne vous y trompez pas, cette lecture va vous emporter dans une plaisante saga qui court sur des dizaines d’années, entre la fin de la première guerre mondiale et l’après deuxième guerre. Elle vous fera voyager aux côtés de Mark, Paul, Michael, Florence et autres personnages tous aussi attachants, dans une Angleterre qui oscille entre homophobie et esprits qui s’ouvrent peu à peu. Des personnages qui s’aiment, se déchirent, se quittent, se retrouvent et s’aiment encore. D’ailleurs, un peu moins de drama n’aurait pas nui à l’histoire, au contraire. Quelques comportements excessifs ou au contraire un peu trop passifs étant donné les circonstances, m’ont fait tiquer mais les défauts que j’y ai vus seront peut-être gommés par la suite... J’y crois ! En attendant, je vous invite à vous laisser tenter par cette fresque familiale de qualité !

Contacté par l’auteure sur Facebook, j’ai été ravi de recevoir d’elle ce premier opus d’une série qui en compte déjà quatre (avec un cinquième en route). J’ai eu l’imprudence de parcourir les réactions sur amazon, en revanche – allez savoir pourquoi –, et j’ai entamé la lecture de ce livre avec pas mal d’attentes. Belle découverte, saga historique, fresque familiale, ainsi les lecteurs ont-ils décrit ce livre (j’en passe et des meilleurs). Malheureusement, je suis resté sur ma faim, moi. À vrai dire, j’ai tourné les yeux au ciel si souvent que j’ai l’impression d’avoir plus regardé mon plafond que l’écran de mon Kindle. Disons-le tout de suite, sans détour. Ce livre contient tout ce qui pourrait faire un beau livre, un livre passionnant, haletant, émouvant. Hélas, en l’état, il reste, pour moi, une ébauche. Trop de choses sont seulement esquissées, restent embrouillées, confuses, pas abouties.



Regardons l’intrigue. Le synopsis ne révèle que deux tiers du livre, le premier tiers à peu près étant dévolu à l’enfance de Mark et Paul. Ce dernier, fils de Lord and Lady Hilston, voit Mark débarquer un jour. On est au début des années 20, le père de Mark est mort dans les tranchées de la guerre 14-18, sa mère s’est suicidée. Les deux garçons, âges de 4 et 6 ans, si mes souvenirs sont bons, passent deux années ensemble, et un lien indéniable, un lien qui dépasse la simple fraternité enfantine, se noue entre eux. Mark a aussi deux sœurs, des jumelles, qu’on autre couple vivant à proximité élève dans leur maison. Déjà, on se demande pourquoi l’auteure s’est compliquée la vie (compliquant ainsi et l’histoire et la lecture) ; les Hilston auraient très bien pu prendre en charge les trois enfants, de ce fait facilitant tout ce qui suit plus tard, notamment l’attirance de Paul pour une des jumelles. Mais soit. À un moment, l’oncle de Mark arrive et emmène le garçonnet avec lui en Suisse, où il vit avec son amant allemand. Les enfants sont déchirés, émotionnellement, mais la vie reprend vite le dessus. À partir de ce point de départ, l’on peut se référer au synopsis pour connaître la suite du roman, qui nous fait découvrir ce qui se passe des années 30 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.



Pour commencer, il y a bien trop de personnages. Entre Lord Peter Hilston, sa femme, leurs enfants (Paul a une grande sœur), la nounou, le majordome, leur petit-fils, les autres domestiques (qui changent en plus au cours du livre), le couple qui a recueilli les sœurs de Mark, les deux sœurs elles-mêmes, un médecin plus sa femme plus son fils, l’oncle de Mark et son amant Karl, etc., etc., j’ai vite été perdu. Ce qui complique la chose, c’est que l’auteure n’a pas voulu choisir une narration suivie. Deux, voire trois narrateurs auraient amplement suffi, mais non, on regarde l’intrigue tantôt du point de vue de Peter, tantôt de celui de sa femme, tantôt de celui de Paul, ou de Mark, ou des sœurs jumelles. Les changements de perspective se font parfois même dans un seul et même chapitre, ce qui renforce ce sentiment de fouillis. On n’est pas aidé par l’écriture, par le style de l’auteure, non plus. Que de détails (souvent vraiment sans aucune importance) ! Encore, si c’était présenté de façon intelligible ; mais des bouts de phrase sont parfois injectés dans d’autres phrases, genre « elle mangeait décidément elle avait bon appétit une tranche de gâteau ».



Donc, j’ai trouvé ce livre très compliqué à lire. Non pas que les phrases soient trop longues ou trop complexes ; elles s’avèrent juste, assez souvent, maladroites dans leur tournure. La mise en page n’aide pas trop, non plus, car on saute parfois d’un événement, d’un personnage, à un autre, sans que cela ne se voie. Abondance de personnages ; trop-plein de points de vue de narration ; retournements de situation évitables ou plus faciles à amener et expliquer ; solutions parfois téléphonées (notamment la fin, ou Paul apparaît comme un pantin que l’on se partage sans qu’il n’ait voix au chapitre) ; événements qui n’apportent rien à l’histoire et qui l’encombrent inutilement – ça, ce sont mes griefs principaux. Hélas, ce n’était pas tout. Je n’ai pas compté les fautes d’orthographe, de grammaire et de ponctuation, non plus. C’est comme si personne n’avait sérieusement relu le manuscrit avant publication. Des virgules manquent un petit peu partout, une omission qui me fait toujours soupirer d’irritation (NB : les virgules sont utiles, elles servent à rendre un texte compréhensible). Étant donné la longue période couverte par l’intrigue, beaucoup trop de choses sont racontées au lieu d’être montrées. J’ai suivi, mais je n’ai pas été embarqué, je n’ai pas été « dedans ». Du fait du décuplement des personnages, ceux-ci aussi restent souvent à l’état d’esquissé, même quand il s’agit d’un protagoniste important. Paul, par exemple, est resté inconstant et inconsistant pour moi. Le seul à tirer son épingle du jeu est Mark, qui ressemble peu ou prou à un personnage en chair et en os.



Écrire un roman historique et, ce qui plus est, une saga familiale, ce n’est pas une sinécure. Il faut faire en sorte que tout concorde, des personnages en passant par la narration jusqu’au cadre historique et l’intrigue elle-même. Comme je l’ai dit initialement, l’intrigue, une fois amincie, dépouillée, travaillée, avec des scènes parlantes où les personnages sont montrés dans ce qu’ils sont, ce qu’ils veulent, ce qu’ils ressentent, et non pas résumés platement, pourrait donner un roman satisfaisant. L’auteure sait faire, en plus, parce que, de temps en temps, je suis tombé sur de jolies petites pépites, et je me suis mis à espérer pour la suite. Mais quand j’ai refermé le livre, j’ai dû me rendre à l’évidence. Je n’ai pas été conquis, désolé.
Lien : http://livresgay.fr/la-defer..

La nouvelle génération semble connaître un peu de répit. Une routine faite de petits tracas. En somme, une vie normale. Le destin a-t-il enfin décidé de les laisser tranquilles? Pour combien de temps? Cependant, ce dernier a plus d'un tour dans son sac et sait le rappeler aux gens, sans aucun état d'âme.

Une lecture aisée nous fait découvrir la dernière génération qui a survécu à toutes les turpitudes. Une génération qui a survécu aux coups du sort. Au fil de la lecture, nous découvrons une vie faite de secrets tus. Des secrets qui rongent l'humain au plus profond de lui. N'est-il pas plus simple de tout dire pour enfin mettre fin à la malédiction de cette famille si atypique? Pour cette dernière, la descente aux enfers sera de nouveau au rendez-vous. Est-ce vraiment une malédiction? N'est-il pas temps de rompre cette ronde de secrets qui détruit tout? N'est-ce pas le moment pour repartir d'un bon pied et d'offrir à la génération à venir un avenir serein?

Dans les roses et les oranges - le diable s'invite à dîner, aucune tare ne sera épargnée à la famille. La poly sexualité sera partout présente. Le diable s'incruste au sein de cette famille et saborde tout autour des membres. Il s'y incruste contre vents et marées. Il ne leur épargnera rien. Quand finira t-il par les laisser tranquilles? Quand lèvera t-il cette poisse qui colle à la peau des jeunes qui tiennent à s'affranchir de tout pour n'en faire qu'à leur tête? Un héritage familial qui jusqu'à présent ne leur a pas réussi. Un jour peut-être...

Je remercie l'auteure pour l'envoi de ce deuxième tome. Vous trouverez ma chronique du premier volume ICI.









J'aime beaucoup la couverture qui montre la maison ou tout se passe sous fond de coucher de soleil.







Le résumé en dévoile beaucoup mais seulement sur la première partie donc ce n'est pas dramatique.







Je dois dire que je suis assez mitigée sur ce tome. Le premier se suffisait à lui même. Il finissait bien. Pas spécialement de cliffhanger et en plus ce n'est pas réellement une suite puisque qu'on parle plus de la nouvelle génération.







Et du coup, c'est de là que vient mon "problème". J'étais trés contente de retrouver l'ancienne génération qui ne l'est pas tant que ça puisqu'ils ont entre 25 et pas tout à fait 40 ans. Mais on n'a pas vu grandir les jeunes, il y a un trou de quelques années entre les deux livres et il y a beaucoup de personnages. J'avais avoir été perdu à plusieurs reprises surtout entre le petit dernier et le fils de Mark.







Si le sujet du premier était profond (l'homosexualité et le viol) ici, on atteint des sommets. Âmes sensibles s'abstenir, le sujet ne plaira pas à tout le monde.







Même avec mon petit souci des personnages qui est entièrement de ma faute je tiens à le préciser, j'ai autant aimé ce tome que le premier. Il finit bien aussi, donc je ne sais pas si il y aura une suite mais je la lirai avec grand plaisir.








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