Francis Bérezné

Voici un livre qui m'a intriguée et choquée.



En commençant cette lecture, je ne savais pas à quoi m'attendre et au fur et à mesure de ma découverte, je suis entrée dans un univers déplaisant. Pas par la plume de l'auteur mais bien par ce qu'il décrivait. La manière dont les malades sont traités dans cet asile psychiatrique est horrible et donne la chaire de poule. J'ai eu mal pour eux. Leurs maladies mais aussi leurs traitements sont durs. L'ambiance met mal à l'aise.



J'ai aimé la façon dont l'auteur décrit toutes ses scènes. Elles sont dures mais sont expliquées avec sincérité.



En résumé, c'est un livre intéressant mais difficile à lire par moments. Si vous avez envie de découvrir l'asile psychiatrique par les yeux d'un patient, c'est parfait.



Merci à Babelio et aux éditions "La chambre d'echos' pour cette découverte.

Ce livre est très étrange. C'est le gros avantage des masses critiques, on se jette à la recherche de nouveauté. Jamais je n'aurai lu ce livre spontanément car il n'est absolument pas du style que je lit habituellement. Et pourtant, je l'ai bien aimé. Il est assez dérangeant et très particulier, tant dans le style de l'écriture que dans l'histoire, mais il fait réfléchir. Je ne pense pas pouvoir le lire pour me détendre au soleil mais j'ai bien aimé réfléchir en le lisant au monde très fermé et très mystérieux (pour moi en tous cas) de la folie et des institutions spécialisées.

Bref, une écriture et une histoire peu banale mais touchante, j'ai bien aimé mais pas adoré.

Je remercie Masse Critique de Babelio et les Editions La Chambre d’échos pour l’envoi de ce service presse.



Voici un livre très court, singulier, composé deux courts récits sur l’enfermement. Deux récits sur la folie dans le cadre d’unités psychiatriques. Très probablement largement autobiographique je pense. Ce récit est trop intime je crois pour n’être qu’une fiction.



Un récit brut, qui relate la vision d’un patient. La spirale qui l’emporte, son rapport à l’hôpital, au lieu, aux soignants, aux autres patients. Ses ressentis directs.

La violence ressentie, la peur, la souffrance, l’incompréhension, l’humiliation.



Ceci est à mon sens un témoignage vibrant d’un vécu très difficile, d’une personne instable et imprévisible. Une manière d’exorciser l’horreur ressentie face à l’enfermement, au manque de considération et à la brutalité des soignants rencontrés. Face au manque d’empathie, au désintérêt du personnel médical.

Les conditions de vie infâmes, la brutalité, la violence physique et verbale, la marginalité. Le monde clos de l’asile. La perte des repères et de soi.
Lien : https://lyseelivres.wordpres..

Francis Bérezné est né à Clichy-Sous-Bois en 1946. Il peint et sculpte dès son plus jeune âge. En 1972, après une bouffée délirante, il devient fou pendant une vingtaine d'années et subit des internements. Il s'en sortira et animera des ateliers d'arts plastiques en psychiatrie. Il mourra en 2010.

Dans son second livre, "Le Dit du Brut", il parle de l'Art des fous, qu'il a découvert à Lausanne en 1966. Il s'interroge sur la différenciation entre l'Art des "biens portants" et celui des personnes prises dans la spirale de la folie et aimerait que ces deux disciplines soient traitées de la même façon.

Ce livre évoque la partie de sa vie où il est perturbé et sa colère contre cette différence.

Cette lecture n'est pas facile malgré ces 75 pages. J'aurais aimé plus de représentations de dessins de Francis Bérezné dans le livre.

J'ai découvert un domaine que je ne connaissais pas du tout. Merci à la Masse Critique de Babelio et aux éditions "La Chambre d'Echos".

Là, je suis un peu démoralisée car j'ai écrit une longue critique argumentée, et... elle n'a pas été enregistrée :-(

Donc je remercie masse critique bien sûr pour l'envoi de cet ouvrage, et je vais faire bien plus succinct :

- le livre m'a mise mal à l'aise, par rapport aux souffrances infligées par le personnel soignant, par rapport aux "dérangements" du narrateur, par rapport à cette narration assez incroyable

- j'ai beaucoup apprécié les oeuvres picturales de l'auteur qui accompagnent le récit à merveille

- je n'ai pas compris la deuxième partie, je n'ai pas compris ce qu'elle venait faire là ni ce qu'elle apportait ; alors que la première, on plonge directement dans le dédoublement du patient.

J'aime ce style, saccadé parfois, ininterrompu d'autres fois, jamais larmoyant, toujours dans la révolte, mais jamais très lucide ;-) (ou peut être trop)

Ce livre présente un récit de la vie de Francis Bérezné, amateur d'art brut, lui-même interné et artiste de l'art brut. En réalité, ce n'est pas vraiment un récit, plutôt des tranches de vie, des considérations, dont les liens ne sont pas immédiats. Personnellement, je n'ai pas du tout aimé. C'est plat, vide, sans intérêt. Je me suis profondément ennuyé. Moi qui pensais en découvrir plus et en apprendre plus sur l'art brut, sur la création brute, je n'ai pas du tout été satisfait. On peut passer son chemin et s'éviter cette lecture sans intérêt.