Qu'ils soient virgules, points ou volutes, tous les traits qu'il invente expriment le rythme même de la vie et les modifications continuelles qu'apportent à ce qui est regardé tous les mouvements du regard. S'il use un moment de simplifications expressives, c'est parce qu'il a découvert les estampes du Japon, dont une exposition a lieu à l'Ecole des Beaux-Arts en 1890.
Bonnard a besoin de peindre le mouvement en mouvement, comme par un geste : aux traits fermes et concis, il ajoute ou oppose vite des lignes plus légères. (Extrait de la préface rédigée par Antoine Terrasse (1928-2013), petit-neveu du peintre, critique et historien d'art, spécialiste du mouvement des nabis et du post-impressionnisme; page7)