Molière s’appuie d’abord sur l’instant, le gag, le sketch, et de là en déclenche d’autres, en chaîne, toujours imprévisibles mais induisant l’expression d’émotions en variations perpétuelles, sous le masque des comportements et des dialogues qu’elles démentent en dévoilant ce qu’ils cachent.
Il le fait avec d’autant plus de force qu’il se concentre sur un petit nombre d’éléments stylisés : quelques traits de caractère inconciliables, un aspect de la pression des conventions sociales ou des rapports de pouvoir. Il s’en tient à ce qui passe par le déploiement du jeu d’acteur.