Francis James Finn

Percy Wynn douze ans et nouveau pensionnaire dans le collège. Ton Playfair y est depuis trois ans. Percy n’a que des sœurs. C’est un garçon délicat qui n’a jamais pratiqué de sport. Il porte une longue chevelure blonde qui lui tombe sur les épaules. Percy est un garçon de bonne éducation et foncièrement bon. Il a par habitude une façon maniérée de saluer les élèves qu’ils côtoie. Quelques garçons turbulant lui font des blagues. On se moquait de lui, qui naïf prenait toutes paroles de ses compagnons pour réalité. Percy plutôt naïf marche dans le ridicule qui lui est demandé.



Percy était entouré de nombreuses sœurs avec lesquelles il jouait des jeux de filles si bien qu’au collège ses nouveaux amis lui posent une série de questions : Sais-tu jouer au base-ball ? N’as-tu jamais tenu un fusil ? N’es-tu jamais aller pêcher ? Un cirque, sais-tu ce que c’est ? Sais-tu nager ? La plupart des petits garçons savent tous cela avant d’être arrivé à ton âge. Son ami Tom Playfair va encourager ce peureux et l’initier à ces sports. Les aimables compagnons lui donnaient la connaissance pratique de ce qu’est un vrai garçon.



Il y avait un clan de garçon prêts à faire les quatre cents coups dans l’école. Il y avait Richards, Sommer, Peters. Ces garçons avaient aux alentours de treize ans. Il voulait profiter de ce que le petit Willy Granger de sept ans était seul dans la salle d’eau pour l’enfermer dans le placard aux chaussures. A voir que des adolescents attaquaient un petit, Tom Playfair s’interposait et faisait la leçon ce qui finissait par une bagarre un, Tom contre plusieurs. Il traitait les adolescents de lâches ce qui stimulait les mauvais garçons a, par esprits de vengeance, faire un mauvais coup à Tom et l’un de ses amis en promenade. Sachant par où ils passeraient, ils étaient décidés depuis une cache de mener l’assaut, de ligaturer les deux amis, de les bâillonner et de les laisser sur place toute la nuit dans le froid. Lors du complot, Percy qui avait reçu la permission de lire dans un recoin de la cour près de la chapelle avait entendu les plans des comploteurs et n’avait qu’une idée, courir jusqu’à ses amis pour les prévenir. La suite aux lecteurs à le découvrir.



Ce roman est parcouru par un esprit d’entraide, entre compagnons. Ceux qui font des sales coups sont punis mais les Pères enseignants cherchent autant que possible d’éduquer les enfants à mieux se comporter, ils sont raisonnés et certain ont la capacité de se bonifier.



Est véhiculé l’idée de pardonner, de faire d’un hideux personnage quelqu’un de correct. Le père Middleton, enseignant, surveillant est un fin psychologue. Des faits qui se sont déroulés, le Père Middleton tient à refaire le point de ce qui s’est passer. Il conclu au fait que Charlie Richards n’a pas participé au complot. Le garçon se reprend, il a des regrets et promet au Père Middleton de se corriger. Il apparait que le meneur est Peters, il sera renvoyé.



Percy, derrière des personnages qui ne manifestent rien de bons, il ne se fie pas aux premières apparences, il cherche à comprendre pourquoi la personne agit ainsi et n’a qu’une idée : Comment peut-il aider.



Il y a un petit Frank qui arrive au collège. Comment cela se passera-t-il pour lui ?



Nous avons à faire à un roman où la morale catholique est très présente



Ce livre je l’ai reçu de ma grand-mère maternelle dans les années cinquante alors que j’étais adolescent. Il a connu quelques déménagements. Je l’ai retrouvé dans une caisse et je n’ai pas le souvenir de l’avoir lu dans le passé.



Situer l’auteur :

Francis Finn 1859-1928 est un père américain, Jésuite, écrivain pour la jeunesse. Il a une formation en théologie et philosophie. Il a été professeur de littérature dans un collège et s’est dirigé par la suite vers l’apostolat pastoral. Il a été durant trente et un ans vicaire de paroisse. Ses œuvres d’écrivain ont bénéficié d’une grande popularité jusque dans les années 1960. Francis Finn a écrit un nombre important de livres.