Francis Laboutique

Ce qui m'a marqué en premier lieu dans cette bande dessinée, c'est, au niveau du dessin, la qualité des personnages et plus précisément des visages. C'est certainement la première fois que je vois une telle précision, un tel réalisme au niveau des traits, des ombres, des volumes et des proportions. Les albums historiques, concentrés sur le scénario, pèchent souvent à ce niveau-là.



A la différence du roman précédemment lu (Mon amie, Sophie Scholl de Paule du Bouchet), cette BD entre davantage dans les détails, que ce soit sur la famille Scholl, les actions de "cette bande d'idéalistes" (on pénètre notamment dans leur repaire où se trouve l'imprimerie clandestine) et enfin dans le déroulement du (pseudo) procès - les interrogatoires menant inexorablement à "une condamnation pour l'exemple" comme le précise le dossier en fin d'ouvrage.



Le point de vue, original, est celui d'une espionne à la solde de l'Abwehr, le service de renseignements de l'armée allemande, chargée d'infiltrer le réseau de la Weisse Rose. Il y a également un va-et-vient passé/présent puisque c'est une femme de notre époque qui effectue des recherches sur les "jeunes martyrs" et informe son mari de ses découvertes. Du coup l'intrigue, à plusieurs niveaux, peut sembler complexe à de jeunes lecteurs.



Le livre conclut sur un aspect primordial : "Le terme "allemand" n'est pas synonyme de national-socialisme. Cet amalgame est insoutenable pour nous." Hans et Sophie Scholl l'auront clairement démontré : même patriote, "rien ni personne ne nous empêchera de faire ce que nous croyons juste".
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Un second tome, qui m'avait attiré par sa couverture. C'est ainsi que j'ai voulu découvrir cette Saga de bande-dessinée. Et ce second tome est un peu au-dessus du premier...



L'histoire est celle de Sophie Scholl, une jeune allemande qui osa résister, avec d'autres étudiants, à l'intérieur même du régime nazi avec son mouvement la Rose Blanche, au prix de sa vie...



J'ai été beaucoup plus entraînée dans cette seconde histoire, que dans la première. Peut-être que l'âge de Sophie Scholl a fait que j'ai réussi à plus m'identifier à elle. Concernant l’histoire elle-même, je dois dire qu'elle est aussi intéressante et intrigante, même si je trouve une nouvelle fois un personnage qui fait tout le contraire de ce qui est bon pour l'héroïne et je n'arrive pas à me faire à cela. Cette Anna Schaerer casse un peu le fil de l'histoire à mon goût. Dommage, car le reste est très intéressant.



La fin est toujours aussi intéressante avec le résumé de la vie de Sophie Scholl sous forme de journal. J'ai beaucoup aimé découvrir ce qu'elle avait fait, comme elle s'était battue pour ses idées.



Sophie Scholl est une jeune étudiante courageuse, qui veut tout faire pour combattre le régime nazi, mais de façon pacifique. En effet, avec la Rose Blanche, elle n'utilise pas la violence. Il veut juste montrer son opinion à travers des tracs pour faire réagir les gens. Mais elle n'agresse jamais les soldats ou autres personnes appartenant au régime. Son seul but est d'éveiller les consciences, de faire réagir les gens, de la combattre par la parole, par l'écriture. J'ai trouvé ce personnage très courageux, c'est pour cela que j'ai vraiment apprécié ce personnage.



Le style des dessins est vraiment intéressant, réaliste, même si les couleurs sont sombres. Et j'ai réussi à m'habituer aux changements entre les souvenirs / le passé et le présent par rapport au premier tome.



En général, une bande-dessinée avec une histoire très intéressante et instructive, encore mieux que le premier tome.
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Peu connue, comme beaucoup de femmes, dans l'histoire de la 2nde guerre mondiale, Berty Albrecht est une héroïne de la Résistance, membre d'un des réseaux les plus célèbres. Féministe, elle s'est d'abord battue pour la libération sexuelle et le droit de vote des femmes. Pendant l'Occupation, elle co-fonde le journal Combat et le réseau qui allait avec. Très courageuse, elle a aidé de nombreuses personnes à passer la ligne de démarcation, et malgré plusieurs incarcérations, elle a toujours refusé de se réfugier à Londres, et a préféré continuer le travail de terrain.

Une excellente BD, dans une série qui met en lumière celles qui sont trop souvent oubliées des manuels scolaires.

Une bande dessinée de qualité pour raconter un épisode trop peu connu de la résistance au Nazisme : l'histoire du réseau d'étudiants de la Rose Blanche, jusqu'à la fin tragique : l'exécution de Sophie Scholl et de son frère...

Les auteurs ont choisi de rester au plus près de la réalité historique. Cependant, pour faire le lien entre les différentes héroïnes présentées par la collection, ils ont imaginé un personnage très romanesque d'espionne allemande qu m'on retrouve dans les différents volumes. Ceci n’enlève rien à la qualité du récit.

J'ai découvert il y a peu cette série composée de quatre bandes dessinées qui s'attache à retracer à chaque fois la vie et le destin d'une femme résistante ayant réellement existé.

Le Mémorial de la Shoah, avec les éditions Casterman, propose d'ailleurs une exposition jusqu'au 30 septembre 2016 autour de ces bandes dessinées et de ces femmes.

Là où je me suis fait avoir c'est que je pensais que chaque tome pouvait se lire séparément, en fait non car les quatre ont un lien entre eux à travers Claire, une femme partie à la découverte du passé suite aux documents laissés par sa tante après sa mort : "Il y a quelques temps, j'ai hérité d'un ensemble de documents. Parmi eux, certains évoquent un réseau de résistance qui s'était organisé pour faire passer la frontière franco-suisse à des enfants juifs.".

Mais certaines personnes la mettent en garde : "La curiosité est parfois la plus puissante des motivations. Prenez garde cependant ; vos recherches concernent une époque très douloureuse. Remuer le passé peut vous amener à faire de cruelles découvertes.".

Un personnage fictif, une femme Anna Schaerer, va également permettre de faire le lien entre ces quatre femmes résistantes mortes jeunes.

Certes, je n'ai pas (encore) lu les trois premiers tomes mais ceci ne m'a finalement pas trop dérangée, hormis à la fin où j'ai dû relire plusieurs fois les phrases, me demandant d'où sortaient les personnages dont il était question, pour finir par comprendre que pour cela, j'aurai dû lire les trois précédents car si chaque bande dessinée retrace le destin d'une femme résistante il y a un fil narratif entre toutes.

Ici, j'ai donc découvert Mila Racine, ignorée du grand public, une jeune femme qui n'a pas hésité à mettre sa vie en danger pour faire passer la frontière franco-suisse à des enfants Juifs.

Arrêtée, elle passe de la prison d'Annemasse à celle de Fort-Montluc à Lyon, puis de là au camp de Royallieu à Compiègne avant d'être déportée à Ravensbrück.

C'est en se portant volontaire pour un Kommando de travail qu'elle part à Mauthausen où elle meurt, ironie de l'histoire, à quelques jours de la libération du camp lors d'un bombardement des Forces Alliées.

Le scénario de cette bande dessinée est signé par Francis Laboutique et Régis Hautière, qui se sont appuyés sur l'historienne Emmanuelle Pollack pour bâtir leur histoire et retranscrire la vie de ces femmes.

Les dessins sont quant à eux l'oeuvre d'Olivier Frasier.

J'ai été touchée par le destin de cette jeune femme injustement méconnue qui a pourtant contribué à sauver de nombreuses vies.

Cette bande dessinée est très bien faite, elle est à la fois ludique et historique, elle permet une bonne approche de cette époque et la découverte de personnages forts ayant réellement existé.

Non seulement elle s'adresse au grand public mais je la vois aussi très bien pour les scolaires.



"Femmes en résistance" est une série historique en bande dessinée qui s'attache à retracer, à partir d'une histoire fictive, la vie bien réelle de quatre femmes, quatre grandes figures de la résistance qui ont aujourd'hui plus ou moins sombré dans l'oubli.

Une belle découverte qui m'amènera très certainement à aller voir l'exposition qui lui est consacrée.
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Où l'on retrouve Claire, toujours à la recherche d'indices, et le fil conducteur de la série, celle qui se révèle être une espionne allemande, Anna Sheaerer. de retour en Allemagne après ses exploits du tome un, on lui confie la tâche d'espionner Sophie Scholl et son frère, qui font partie d'un groupe de jeunes étudiants opposants au IIIe Reich. Intelligence des auteurs là aussi, qui passent d'une héroïne anglaise à une allemande, et qui montrent que la résistance peut s'opérer partout, que le courage n'a pas de frontière, et que la barbarie peut être combattue partout et par tous, y compris avec de simples feuilles de papier, au risque d'y laisser sa vie.

Comme dans le volume précédent, à la fin les pages qui montrent la vie de Sophie Scholl et de ses compagnons de résistance et d'infortune. Une belle leçon au monde que donnent ces « courageux et magnifiques jeunes gens » comme les avait qualifiés Thomas Mann, exilé aux états Unis et qui leur rend hommage dès juin 43. Là encore, un très beau graphisme, des couleurs qui situent bien l'intrigue dans le passé, et des personnages particulièrement bien dessinées, une fois de plus j'ai vraiment beaucoup aimé.


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Quatrième et dernier tome de cette série qui revient sur le destin tragique de 4 femmes pendant la Seconde Guerre mondiale. Une conclusion à cette série qui nous permet de découvrir le lien entre les 4 femmes et surtout le lien avec Claire et Frédéric Guissart qui enquêtent sur le carnet de Anna Müller, l’espionne allemande.

J’ai trouvé ce tome le plus riche émotionnellement et dans sa construction. Les passages dans le présent n’ont pas déranger le déroulé du récit notamment parce que les pièces du puzzle commençaient à se rassembler.

Nous découvrons encore dans cet album une figure de la résistance, Mila Racine, qui a œuvré pour sauver le plus d’enfants juifs des rafles Nazis.

Le petit dossier final apporte toujours un ajout essentiel, notamment dans le cas de Mila Racine qui n’a pas eu tout l’honneur du souvenir d’une femme engagée, courageuse et active qui est morte pour sauver de nombreux enfants juifs.

Je félicite ce genre d’ouvrage qui permet d’honorer un devoir de mémoire pour ces personnalités exceptionnelles.

Sophie Scholl est le deuxième tome de Femmes en résistance, bande dessinée de Régis Hautière, Francis Laboutique et Emmanuelle Polack (scénario) et Marc Veber (dessin). Sophie Scholl est une étudiante allemande qui, avec les membres de la Rose blanche, osa défier le parti nazi. Une biographie réussie sur une femme peu commune et trop peu connue. Le meilleur de album de cette série.

Amy Johnson est le premier tome de Femmes en résistance, bande dessinée de Régis Hautière, Francis Laboutique et Emmanuelle Polack (scénario) et Pierre Wachs (dessin). Amy Johnson, aventurière et pionnière de l'aviation, se lie d'amitié avec la journaliste Anna Schaerer. Une biographie réussie sur une femme peu commune et trop peu connue.

Deuxième tome pour "Femmes en résistance". Celui-ci retrace le combat de Sophie Scholl contre le nazisme. Aidée de son frère et d'une bande d'amis ils créent La rose blanche et écrivent et rependent des tracts dans diverses villes d'Allemagne. Un jour par perte de temps, Sophie lors d'une distribution dans une université, dépose les tracts sur une balustrade et les balance dans le vide alors que les étudiants sont présents. Sophie, son frère et ses amis seront arrêtés et guillotinés. Elle était née en 1921 et avait 21 ans. J'ai été très touchée par le courage qu'à eu cette jeune fille de se rebeller face au nazisme et cela au dépend de sa vie.

Cette BD fait partie d’une série de 4 histoires sur le destin de femmes exceptionnelles. Celui-ci reprend la vie d’Amy Johnson, première femme aviatrice. Ce récit nous montre les difficultés qu’a eu Amy à s’imposer à cette époque comme femme aviatrice dans un monde d’homme. Cela lui a même valus son mariage. Elle a pourtant à son actifs plusieurs traversées en solitaire, la création d’une compagnie aérienne même si celle-ci eu du mal à percer et un travail en tant qu’aviatrice pendant la guerre. Malheureusement en 1941 son avion s’écrase dans la Tamise et son corps ne sera jamais retrouvé. Ce qui est intéressant dans cette série c’est qu’à la fin, 3-4 pages sont dédiées à l’héroïne avec un résumé agrémentées de photos réelles et je trouve toujours attractif de voir réellement les personnes dont on a lu l’histoire.

Une bande-dessinée, qui m'a attiré par la couverture du second tome. J'ai donc décidé d'emprunter les deux premiers tomes pour découvrir cette Saga. Et franchement, j'ai apprécié ma lecture, malgré quelques petits défauts...



L'histoire est celle de Claire, qui va découvrir que sa défunt tante a gardé un boite retraçant les exploits d’héroïnes, comme Amy Johnson. Cette femme s'est imposée comme une des figures principales de l'aviation dans les années 1930, malgré les préjugés d'une époque voyant les femmes plutôt à la maison que dans un cockpit...



J'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire. Le début m'a un peu surprise, car je n'avais pas lu que cette bande-dessinée se présentait comme cela. Passé cela, j'ai bien aimé découvrir l'histoire réelle de cette Amy Johnson, mais j'ai eu du mal avec certains des personnages secondaires, comme la journaliste, Anna Schaerer, qui apparaît un peu comme ça, sans trop de raison. Et surtout, je n'ai pas trop aimé l'histoire du présent, que je trouve un peu sans intérêt. Mais sinon, j'ai beaucoup aimé l'histoire d'Amy Jonhson.



La fin donne envie de découvrir la suite de cette Saga avec l'histoire d'une autre femme pendant la Seconde guerre mondiale : Sophie Scholl. Et surtout, j'ai trouvé la brochure de journal, qui concerne toute la vie d'Amy Johnson résumé, intéressante,.



Amy Johnson est une jeune femme, qui a été une des figures principales de l'aviation britannique dans les années 1930, malgré une période, qui ne lui était pas vraiment favorable. Mais elle n'a pas lâché ses rêves, ni ses désirs et elle est allée à chaque fois jusqu'au bout, malgré sa vie privée, malgré les journalistes, malgré les opinions, malgré les médias... Elle s'est toujours battue pour faire ce qu'elle aime. J'ai beaucoup aimé cette héroïne, elle avait tout pour me plaire. Même si j'aurais voulu en savoir plus par moment, j'aurais aimé que certains passages soient plus détaillés.



Le style des dessins est vraiment intéressant, réaliste, même si les couleurs sont sombres. Par contre, je trouve que l'on ne comprend pas, parfois, les changements entre les souvenirs / le passé et le présent. A voir si j'arrive à mieux faire la différence dans les autres tomes.



En général, une bande-dessinée intéressante et instructive, même si j'ai eu du mal avec les changements passé/présent.
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Commençons par le point positif de cette série de bandes dessinées historiques : la découverte, grâce au travail documentaire d'Emmanuelle Polack, du parcours de quatre femmes engagées contre le pouvoir nazi pendant la seconde guerre mondiale. L'aviatrice britannique Amy Johnson, l'étudiante allemande Sophie Scholl, la féministe française infirmière et intendante Berty Albrecht et la jeune assistante sociale française juive Mila Racine. Les pages documentaires en fin de chaque BD complètent la narration en 4 tomes. On peut s'interroger s'il était nécessaire de créer un fil conducteur entre ces quatre destins féminins, au travers de cette enquête menée par une jeune femme qui a hérité - à la mort de sa tante - d'un carnet de notes d'une espionne allemande, personnage fictif qui se rallie progressivement à la cause de ces femmes résistantes qu'elle a côtoyées. Si le style graphique est "réaliste", chaque tome a été confié à un dessinateur différent, et le résultat est inégal.

Troisième tome de cette série consacrée à des femmes d'exception ayant accompli des oeuvres importantes pendant la Seconde Guerre Mondiale, le petit plus de cette série est le choix du scénariste de faire mettre en image ces destins par des dessinateurs différents.



Côté histoire, Claire continue à mener son enquête autour de ce carnet retrouvé dans les affaires de sa tante, cette fois c'est la vie de Berty Albrecht qui est décrit. Résistante française, communiste de première heure, Berty quitte son mari et sa vie aisée pour écrire dans les tribunes du journal Combat au côté d'Henri Frenay, une lutte de chaque instant avant que la Gestapo ne l'arrête dans un parc de Mâcon.

On assiste à son interrogatoire très musclé avant que la Gestapo ne laisse la main à Anna Sheaerer, cette espionne allemande présente dans chaque tome; ce personnage est très énigmatique, elle travaille à faire taire ces femmes d'exception mais il m'a pourtant semblé décerner un brin d'admiration pour ces résistantes.



Le suicide en prison de Berty Albrecht démontre un courage et une foi en ces croyances à toute épreuve. Une héroïne disparaît.



Cette série est une véritable réussite.
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Voilà une série qui mérite amplement d'être suivie, il s'agit de femmes d'exception pas moins, qui durant la seconde guerre mondiale ont fait parler d'elles. L'histoire débute de nos jours, Claire se rend aux obsèques de sa tante défunte Eve et découvre dans le salon de celle-ci un coffret contenant plusieurs articles de journaux sur quatre femmes en anglais et en allemand et un carnet. Elle décide de se renseigner sur elles en commençant par Amy Jonhson.

Cette célèbre aviatrice anglaise de 27 ans, surnommée Johnny, fait beaucoup parler d'elle dans les années 30, elle est la première femme à relier l'Angleterre à l'Australie en solitaire, un parcours semé d'embuches qui ne lui fera pas battre un record de vitesse mais la rendra célèbre.

On apprend qu'elle épousera un autre aviateur Jim Mollison et qu'à eux deux ils accumuleront défis et exploits jusqu'à leur divorce à peine sept ans après. Mais la guerre éclate en 1939 et Amy souhaite faire partie des pilotes de ligne de l'armée, à contre coeur elle y renonce mais intègre l'organisation ATA (Air Transport Auxiliary) qui se charge de livrer des avions neufs sur le front. Un drame survient lors d'une mission en 1941, de mauvaises conditions météorologiques et Amy s'écrase en mer, son corps n'est jamais retrouvé.



Un BD qui survole la vie de l'aviatrice, l'inégalité professionnelle entre hommes et femmes à cette époque et qui tente de donner une réponse au mystère qui entoure sa mort. Le récit est tout de même succinct évidemment puisque c'est une BD alors qu'il y aurait pourtant tant à dire notamment parler davantage de son engagement en tant que femme pilote.

Le personnage fictif d'Anna Schaerer qui dans ce tome 1 est complexe fera le lien entre les différents tomes, dont le contenu sera dessiné par quatre auteur différent dont j'ai déploré dans ce premier tome le manque de détails. Un complément à la BD en fin d'ouvrage permet d'appréhender un peu mieux le destin d'Amy Johnson avec la copie de vraies coupures de journaux et des photos de cette célèbre aviatrice.



J'ai donc beaucoup apprécié ce premier tome pour son intérêt historique.
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Une BD bien sympathique, mais qui manque peut-être un peu de profondeur.



Une jeune femme découvre un étrange coffret chez sa tante récemment décédée contenant des coupures de journaux sur quatre femmes. Elle décide donc de découvrir qui sont ces femmes et la première est Amy Johnson.



Après cette introduction, la BD revient sur cette aviatrice anglaise qui voulait vivre de l’aviation (pilote de ligne). Le thème de la série dans laquelle s’inscrit cet ouvrage est la résistance des femmes lors de la Seconde Guerre Mondiale.

C’est peut-être un peu là le défaut, c’est que le côté engagement de cette femme brillante n’est peut-être pas assez mis en avant. Le rôle de femmes dans l’effort de guerre aurait dû être plus développé pour comprendre pourquoi Amy Johnson a tenu un rôle particulier.

Ceci dit, le contenu reste très intéressant et plaisant.

Le tout est augmenté par un cahier documentaire, certes très court, mais bien documenté.



S’il y avait un autre défaut à cet ouvrage, c’est sa coloration. Le dessin est simple, mais il n’y a pas grand-chose à dire. Cependant, la mise en couleur est vraiment très légère et peu travailler. C’est dommage, car je pense que cela fait perdre beaucoup de charme à la BD.



Une BD sympathique malgré ces quelques défauts et qui a le mérite de mettre en avant une femme (et des femmes pour les tomes à venir).

A découvrir.


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Intégrale forte, fière et fabuleuse, à l’image des femmes qui la composent.
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Important à lire . Dessin un peu faible, dommage!

Dernier tome et histoire étonnante. J'ai eu plaisir de découvrir ou redécouvrir le destin de ces quatres héroines

Cette BD, est très bien documentée, elle raconte la vie de Sophie Sholl, une jeune étudiante allemande qui avec ses frères réalise des actions non-violentes contre le régime nazi.