Je me demande s’il y a une géométrie de la souffrance. Est-ce que l’intensité d’une mort peut être quantifiée par une unité de mesure ? Est-ce que l’espace où mon cousin est mort a conservé quelque chose de son essence, de sa douleur ? Si je me déplace en son épicentre, est-ce qu’il va se produire quelque chose, genre, est-ce que ça va sentir le soufre, la sauge, la vanille ou la paparmane rose ?
Éric avait toujours un pot de paparmane rose pour les invités. C’était une habitude de sa mère, qu’il avait conservée sans trop s’en rendre compte.